Page:Edgeworth - L Ennui.djvu/78

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« Milord, je me vois forcé de vous apporter de mauvaises nouvelles. J’avois résolu, quoi qu’il arrivât, de ne point vous en parler jusqu’à ce que vous fussiez rétabli ; mais maintenant que je puis me réjouir de votre convalescence… »

— Oh ! M. Turner, laissons-là les félicitations, je vous en tiens quitte. — J’avois encore sur le cœur la scène du pavillon, et l’empressement que M. Turner y avoit montré pour mes funérailles. — Expliquez-vous s’il vous plaît, je n’ai que cinq minutes à vous donner ; et vous avez quelque chose d’important à me communiquer.

— Il est vrai Milord ; mais si vous êtes trop souffrant, ou que vous ne soyez pas disposé, j’attendrai l’heure de votre loisir.

— Non, tout de suite, ou jamais.