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histoire de l’abbaye des écharlis

trois agneaux à la femme et aux autres fils de Gautier. Sont présents : Dodon, abbé de Ferrières, Garnier, abbé de Château-Landon, Payen, notaire, etc. Pierre de Courtenay approuve cet acte avec l’assentiment de sa femme et de son fils et reçoit dix livres (environ 1,300 fr.) ; Guillaume de Champagne, archevêque de Sens, l’atteste en 1170[1].

D’autres parties du domaine de Guillens sont cédées en 1170 par Brulled de Douchy[2], du consentement de ses quatre fils ; en 1178, par Guillaume de l’Oratoire[3] ; en 1180 et 1180, par Henri le Bègue de Châteaurenard[4]. Cette propriété ainsi que la forêt donnée en 1188 par Joduin, vicomte de Joigny,


    moulin. Les moines lui donnent 50 sous (325 fr.) pour cette renonciation. Sa mère, ses frères et ses sœurs l’approuvent en présence de Gautier, abbé de Fontainejean, Leinard, prieur de Châteaurenard, des prêtres Thibaud, de Dicy, Geoffroy, de Villefranche, etc. (Quantin, Cart. de l’Yonne, II, p. 178.) — Louis VII confirme (H 649, liasse) et Guillaume, archevêque de Sens, atteste (1169) (H 666, liasse) le don fait par Henri l’Enfant, en présence de Mathieu, évêque de Troyes, Hugues, archidiacre de Troyes, Landry, curé de La Ferté, Landry, curé de Sépeaux, d’une partie de la rivière de l’Yonne. Étienne de Sancerre donne (1178) le droit de pâturage pour les bestiaux des Écharlis sur ces terres de La Ferté-Loupière (H. 651, registre) ; Oudier de Saligny, pour 4 livres parisis (650 fr.), son droit sur la partie de la rivière de l’Yonne qui lui appartient (1184) ; Guillaume Burgeaud et sa femme, leur part du bois Josselin. (H 658, liasse.) Pierre de Courtenay, comte de Nevers, approuve (1188) la donation faite par son père de dix livres parisis de rente (1.625 fr.) qui seront perçues sur son péage de Châteaurenard au commencement du carême. Si le péage ne suffit pas, ces dix livres seront payées avec d’autres revenus du château, Le comte demande à être excommunié s’il empêche de payer cette rente, (Quantin, Cart. de l’Yonne, II, 378.) — Étienne, chantre de Saint-Julien, échange (1188) avec les Écharlis deux vignes situées sur le territoire d’Auxerre contre des terres à Égriselles ; mais cet échange n’aura lieu qu’après la mort d’Étienne et ce dernier est tenu de payer chaque année, aux religieux, deux muids de vin, mesure d’Auxerre, pour la célébration des messes. (H 651, registre.) — Guiard, prêtre, cède (1191) sa maison de Sens, à charge d’un anniversaire (H. 651, registre) ; Guillaume Bargeaud et autres (1193), des prés et la moitié du moulin de Batilly à La Celle-Saint-Cyr. (H. 651, registre.)

  1. Quantin, Cart. de l’Yonne, II, p. 219.
  2. Arch. de l’Yonne, H 658, liasse.
  3. Id., ibid.
  4. Salomon, Histoire de l’abbaye des Écharlis.