Page:Eekhoud - Kermesses, 1884.djvu/149

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III


Tarata ! Tarata ! Tarata !…

— Allo hop ! Kors Davie… Ou regrettes-tu de quitter la caserne ! Verdoumm ! le bougre ronfle comme s’il boudait le congé qui l’attend !

Et, las d’admonester cette souche, le brigadier Warner Cats, le pays de Davie et son compagnon de chambrée, le secoua rudement comme le clairon venait de sonner au réveil. Kors se mit sur son séant, s’étira, parut tout interloqué, enfonça ses poings dans ses orbites.

— C’est drôle ! Pouah ! le sacré rêve ! geignait-il en bâillant. Camarade, figure-toi que j’étais déjà à la campagne, mais contre mon gré, je t’assure… Une épouvantable vieille femme me chassait devant elle