Page:Eggis - Voyages aux pays du cœur, 1853.djvu/150

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Et les cieux sur leur front relevèrent leurs voiles
De l’un à l’autre confin.






Amour, amour, force divine,
Puissance que l’homme devine
Sur le mont ou dans la ravine,
Comme un pressentiment du ciel ;
Ô Dieu des cieux et de la terre,
Qui sur la femme solitaire
Comme sur le penseur austère
Verse un mot du Verbe éternel !

Les mondes naissants te respirent,
L’homme et le dieu vers toi soupirent,
Et les créations n’aspirent
Qu’à ton sein fécond et puissant ;
L’amour, c’est la force infinie,
D’où découle à flots le génie,