Page:Eggis - Voyages aux pays du cœur, 1853.djvu/201

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Reviendraient boire aux flots des divines croyances
Que rien ne peut ternir ;

Oh ! si quelqu’un l’aimait ! — Comme un vaste incendie
Il voudrait que son nom sur la terre agrandie
Flambât dans l’avenir !
II
Mais qui les aimerait, les rimeurs solitaires,
Au regard fixe et triste, aux visages austères,
Au front pâle et pensif ;

Une étoile éternelle illumine leur marche,
Pendant que les mortels sentent sombrer leur arche
Au choc sourd du récif ;

Ils traversent la vie en suivant leur étoile,