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ASPIRATIONS INSENSÉES.


à mon ami georges bader.




I

Vagues immensités des sombres océans,
Que laboure sans fin la houle impétueuse,
Abîmes insondés, gouffres noirs et béants
Qu’illumine d’éclairs la foudre tortueuse ;

Ô forêts, qui penchez vos sapins éperdus
Sur les torrents fangeux des vallons taciturnes,