Page:Eggis - Voyages aux pays du cœur, 1853.djvu/27

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Et me transporte avec la souffrance, ma sœur,
Dans le vide insondé de son roulis berceur.

Nul ne saura ma mort que l’orage et la nue ;
L’Océan pèsera sur ma tombe inconnue ;
Je pourrai d’infini m’enivrer à loisir,
Et mon tombeau sera grand comme mon désir.