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À CH. ALEXANDRE.




Votre livre paisible est comme ces clairières
Où les myosotis rêvent sous les fraisiers ;
Où les brises, du jour folles avant-courières,
Baignent leurs doux parfums dans les blancs cerisiers ;

Où l’on voit au travers des chênes des carrières
L’infini resplendir aux yeux extasiés ;
Où le rêve parcourt l’espace sans barrières
Aux chants de l’oiseau bleu caché sous les rosiers ;