Page:Eggis - Voyages aux pays du cœur, 1853.djvu/86

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

À MADAME…




 
Comme Dieu dans le sein des mers mystérieuses
A dérobé la perle aux yeux des matelots,
J’ai, dans mon âme, loin des foules curieuses,
Enfoui mon amour et caché mes sanglots.

Oh ! de mon cœur blessé le douloureux mystère,
Madame, à vos regards restera toujours clos ;
La fleur de mon amour s’éteindra, solitaire,
— Beau lis que le soleil n’aura jamais éclos. —