Page:Eggis - Voyages aux pays du cœur, 1853.djvu/98

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Sur ce sol étranger où j’ai porté mon luth,
J’envoie avec ces vers mes vœux et mon salut
Franc comme un Allemand d’Augsbourg ou de Mayence,
Plein de naïf espoir et de jeune croyance,
Je suis venu vers vous pour vous remercier
Du bonheur que m’ont fait au bord de mon glacier
Vos vers étincelants, vos strophes souveraines,
D’azur, d’or et d’airain, splendides et sereines !