Page:Eiffel - La Résistance de l’air et l’aviation.djvu/108

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
90
LA RÉSISTANCE DE L’AIR ET L’AVIATION

LA II ESI ST A N G K DK L’A IH Kl L’AVIATION jusqu’à ou 90 ; ce sont donc les angles les plus intéressants pour le vol puisqu’ils correspondent au minimum de résistance à l’avancement pour une sustentation donnée, c’est-à-dire à la moindre dépense d<- puissance, ou au maximum de vitesse pour une même puissance. Dans cet intervalle, la résistance à l’avancement est en moyenne le dixième de la sustentation. La bissectrice des axes figurée sur le diagramme, montre que 0 est plus grand que i pour les pelits angles : il en résulte, comme i n’est autre que l’angle de la normale à la corde avec la verticale, qu’à ces angles la résultante est en arriére de celle normale. A partir de 6% la résultante passe en avant. La différence 6 — i est représentée par la portion d’ordonnée comprise entre la courbe des 0 cl la bissectrice des axes : ainsi, pour l’inclinaison de m°, la résultante est inclinée de 2° en avant de la normale à la corde.

Les variations corrélatives des éléments dont nous venons «le parler sont représentées, dans le diagramme qui suit lig. 46 , par une seule courbe, donnant à In lois l’intensité et l’inclinaison de la poussée totale. 0.30

y’o 28

0.20 g

0.10

0 02

. 002