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AILES D’AÉROPLANES

Biplan Brégukt.

Nous appliquerons les résultats trouvés avec l’aile n" 14 au record baltu par M. Bréguet, lorsqu il s’enleva avec cinq passagers sur un biplan dont les caractéristiques étaient les suivantes : Surface de l’aile supérieure ifoSo X  ?«*. Surface de l’aile inférieure 1 i.(><>X-V ?o = •>(>.7 ■ni". Poids de l’appareil à vide :V(0 kg. 5 passagers, pilote, essence et huile ’,<>0 kg. Poids total enlevé </,o kg.

Pendant la durée du vol, l’inclinaison des ailes était de 7°,$ et la vitesse moyenne, mesurée par un anémomètre placé devant le biplan, de 18,5 m/sec.

Les parties des ailes en recouvrement ont une surface totale de 26,7X2 = 53,4 m* et l’aile supérieure déborde de 33,3 — 26,7 = 6.6/// . En admettant un coefficient de réduction de poussée de 0,75 pour tenir compte de l’influence mutuelle des surfaces en recouvrement, la surface active est de :

ô-Vi X 0,70 4- (»,(> = /,<),(> »t

Pour l’inclinaison de 7°,5, nos graphiques donnent : Kv = o,o535.

Si on augmente ce nombre de 10 p. 100, pour tenir compte de l’agrandissement des surfaces par rapport au modèle, le coefficient correspondant de l’aéroplane réel serait :

K,/ = o.o">9.

En appliquant ce coefficient à la surface de 46,6 nr et à la vitesse de 18,50 ??/, on trouve 944 kg comme force sustentatrice, ce qui concorde parfaitement avec la vraie, valeur.

En résumé, dans tous les exemples précédents, nos calculs sont (Faccord arec les résultats d’expérience. On en déduit cette conséquence importante au point de vue de la construction des aéroplanes : Fessai d’un, modèle d’aéroplane, ou à la rigueur F essai d’ un modèle de ses ailes, permet de prévoir les conditions du vol normal.