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Page:Eiffel - La Résistance de l’air et l’aviation.djvu/24

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MÉTHODES EMPLOYÉES

second procédé, qui donne l’avantage de mesurer la vitesse en des points quelconques du courant. Pour nous assurer que les vitesses ainsi déterminées sont exactes, nous en avons fait la comparaison avec les vitesses déduites d’anémomètres bien tarés : un anémomètre à coupes Recknagel, taré à la See-warle de Hambourg, et un anémomètre à ailettes Casarlelli de Londres. Du grand nombre des mesures qui ont été prises et dont nous avons fait figurer les moyennes dans le tableau ci-dessous, on conclut que les écarts individuels sont très faibles, réguliers et toujours dans le môme sens, ce qui permet d’établir des moyennes rationnelles des écarts. Ces moyennes montrent queles vitesses donnéesparlesanémomètres sont très sensiblement d’accord avec celles déduites de la mesure de la pression dans l’atmosphère et dans la chambre. Notre tube de Pitot nous donne des vitesses plus faibles de ’1,5 p. ioo environ. Voici, d’ailleurs, le résultat de nos observations : VITESSES déduites de la mesure de lu pression dans l’atmosphère ot dans la chambre VITESSES mesurées « t’aido du tubo do Pilot-VITWS » données par l’onémomètre Rocknagel VITESSES données par l’anémomètre Cnsarlolli ru/t m/i 1 1,26 10,95 11,02 11,20 12.88 12,f>$ 12,70 12,90

  • 4,4*

>4.17 t/,,3o

  • 4,35

i5,8o i5,oo t5,i5 i5,i8 «6,43

  • M4

i6,3o 16,3o i8,a5 18/10 18,36 Moyennes : >4*74

  • 4,49
  • 4,65

14,75 Vitesses moyennes rapportées à celles de la première colonne. l 0,985 0,995 Nous pensons donc qu’on peut admettre, sans erreur bien sensible la vitesse donnée par le lobe de Pitot simple dans les cond.t.ons où nous ’ l’employons. , p.. . Nous avons eu l’occasion de le comparer avec des tubes de . « doubles, lois qu’ils sont employés habituellement,