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LA RÉSISTANCE DE L’AIR ET L’AVIATION

L’hélice que M. Drzewiecki avait construite pour les essais du capilaine Dorand avait 2,715 m c*e diamètre ; elle était calculée pour une vitesse de 15 m. que réalise le chariot de Chainis. et un nombre de tours de 540. Le profil de la pale à son extrémité était celui de l’aile portant le n" 13 6" dans la première partie dé l’ouvrage : la largeur de la pale était partout le sixième du rayon, et l’angle d’attquc était de 5". La puissance prévue était de 10 ch. Le modèle que nous avons étudié était la réduction au tiers de cette hélice, et avait par conséquent un diamètre de 0,905 m. Sa vitesse devait être 540X5—1.620 tours, et sa puissance, environ le neuvième de 10 ch, soit 85 kgm (1). Le capitaine Dorand a représenté par le diagramme de la ligure 46 les valeurs corrélatives de ce, fs et y, trouvées dans ses essais. Voici quelques valeurs numériques relatives 5 ces expériences (2) : l’inclinaison de la vitesse relative du vent sur l’horizontale est O’D'C - 45° = arc Ig 1 pour la première section, située à 1 module, puis arc Ig a à 2 modules, etc. Le pas, défini comine pour les hélices à pas constant, serait, pour la première section, O’Ë' si O’C' représentait le développement de la hase du cylindre correspondant à celle section : puisqu’il faut multiplier O’C' par pour avoir ce développement, le pas II est ar.O’E'. Le pas des sections suivantes est 2itO*El 2rOwE’m, etc. : il augmente donc avec la distance fi l’axe. Comme les autres hélices, celles que nous décrivons sont calculées pour une vitesse et un nombre de tours donnés : dans les autres conditions, et notamment au point fixe, elles ne se distinguent plus essentiellement des hélices à pas constant. Mais pour le fonctionnement normal leur détermination est plus rationnelle, et c’est pour ce motif que nous sommes entrés dans quelques détails à leur sujet. (1) Les poussées sur les deux hélices, pour des mêmes directions de la vitesse relative, sont entre elles, d’après la théorie précédente, comme les produits n*D‘, c’est-à-dire qu elles sont, pour une môme valeur de »D, proportionnelles à L)‘. Il en est de même pour les puissances, qui sont entre elles comme les produits «’D’, ou (nD)*Ds. (a) On peu ! voir d’après le diagramme que le rendement maximum est de 0.67, corres-y pondant à la valeur y = — — o.t». soit à une vitesse de déplacement de i/|,6 misée. Le tableau montre que la poussée était alors de kg et que l’hélice absorbait une puissance de 14,5 chevaux. 1 4 £ o.m 0,001 ^ , X 2k 7 A ——

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f/ r “A. / ) / 1 f : / ST - .. V £ I 4 -t Valeur* du rapport _K = T rn nD l’iii. .46. — Diagramme des essais du capitaine Dorand.