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Page:Eiffel - La Résistance de l’air et l’aviation.djvu/57

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MÉTHODES EMPLOYÉES

CHAPITRE II

RÉSULTATS GÉNÉRAUX

L’exemple que nous venons de donner, et qui est relatif à une seule plaque, montre le grand nombre des calculs que comportent nos recherches. Aussi, pour tout ce qui suit, nous ne pouvons songer à reproduire dans leur entier nos tableaux de calculs (x). Tant que cela ne sera pas indispensable, nous ne donnerons môme pas les résultats numériques dans le texte, atin de l’abréger ; nous les remplacerons par des graphiques tracés avec soin, qui sont plus commodes et surtout plus clairs, e ! qui se prêtent à des comparaisons que les tableaux de chiffres ne permettent pas.

Seulement, pour donner aux graphiques une valeur documentaire, nous conserverons la trace de nos expériences par des points indiquant les résultats obtenus directement. On pourra observer que nos résultats sont assez réguliers pour que, sauf de très rares exceptions, nous ayons toujours pu faire passer les courbes par les points d’expérience eux-mêmes.

§ 1 Plaques carrées et rectangulaires, normales au vent Nos expériences de chute à la Tour Eiffel ont montré nettement que dans les conditions ordinaires de la pratique, la résistance de l’air peut être représentée par la formule :

R = KSV*,

(i Ces tableaux occuperaient près de 200 pages pour le relevé des carnets ; nous nous contenterons de donner en annexe les résultats numériques des expériences.