est bien moindre à la Tour qu’au sol (du 18 au 19.5° à la Tour, 11° au sol).
Le minimum de température en 1900, observé le 10 février, a été de -7° à la Tour et -5°,1 au Bureau central (figure 6). Les amplitudes pendant cette période sont sensiblement égales. Il n’y a qu’une seule inversion très faible, le 8.
§ 12. — Inversions de température précédant des orages.
Orage du 6 mai (fig. 7 et 8) et orage du 20 août 1900 (fig. 9 et 10). — La figure 7 présente une série remarquable d’inversions presque quotidiennes précédant un orage violent qui a éclaté le dimanche 6 mai, entre 6 et 7 heures du soir. Pendant cette période et à partir du 3 mai, les amplitudes sont beaucoup plus faibles au sommet que près du sol. On remarquera le 6 mai, à 3 h. 30, un abaissement considérable de la température au sol (de 26° à 18°) qui ne se produisit pas au sommet de la Tour.
La figure 8 donne la vitesse moyenne du vent, de 15 heures à 22 heures. Vers 18 heures, le vent est de 7 m au sol et de 24 m à la Tour, soit un rapport de 3,5. Le maximum au Bureau n’est atteint que vers la fin de l’orage. Levent revient au calme complet deux heures après, alors qu’à la Tour on enregistre encore un vent de 8 à 10 m.
La figure 9 donne la marche de la température pendant les trois jours qui précédèrent le 20 août, où eurent lieu deux orages successifs, l’un de 5 à 6 heures du matin, l’autre à 15 h. 30. Celui de la nuit fut le plus violent ; il fut précédé d’un léger réchauffement de la température au sommet, suivi d’une chute assez remarquable.
La figure 10 montre que le vent s’élève à la Tour, par une série régulière d’à-coups de la vitesse de 4 m à celle de 24 m ; plus d’un quart d’heure avant, le Bureau avait atteint son maximum de 7 m. Le second orage éclata plus brusquement, et, en moins d’une demi-heure, passa de 4 m à 22 m.
Il est à observer que pendant tous les orages, la direction du vent s’est tout à fait modifiée, et qu’il a tourné d’au moins 90°
