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Page:Eiffel - La tour Eiffel en 1900, 1902.djvu/46

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Dans chacun de ces circuits sont intercalés deux pistons tendeurs P3 (fig. 1) servant à augmenter ou diminuer sa tension, et des pistons-contrepoids P2, destinés à équilibrer en partie le poids de la cage.


Fig. 2. — Pistons articulés au 1/10e.

Chacun est actionné par un moteur hydraulique absolument indépendant, qui se compose d’un cylindre hydraulique à simple effet Cy dans lequel se meut un piston plongeur Pl, portant à son extrémité deux poulies de mouflage, sur chacune desquelles passe une chaîne de Galle, Ch. Ces chaînes, fixées à l’une de leurs extrémités At, actionnent, après avoir passé sur les poulies de mouflage, des pignons Pi montés sur l’arbre portant la poulie motrice de la chaîne des pistons articulés.

Pour la montée, on fait communiquer les cylindres avec l’eau sous pression ; les pistons, poussés en avant, entraînent les chaînes de Gallequi font tourner les arbres moteurs. Pour la descente, on fait communiquer les cylindres avec l’évacuation ; le poids de la cage qui n’est pas complètement équilibré fait, par l’intermédiaire des pistons articulés, tourner les roues motrices et rentrer les plongeurs dans le cylindre.

b) Ascenseurs Otis.


Deux ascenseurs de ce système sont installés, l’un dans le pilier Nord, l’autre dans le pilier Sud. Le projet en a été établi par la Société américaine des ascenseurs Otis, qui a construit, dans ses ateliers de New-York, la presque totalité des pièces du mécanisme.

L’ascenseur Otis présente la disposition générale des appareils hydrauliques à système funiculaire : c’est-à-dire que la cabine est mue