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Page:Eliçagaray - L’Homme à la longue barbe.djvu/41

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CHAPITRE XIII.

Duel.


Un jeune officier, d’une des premières familles du royaume, Laroche-Jaquelin, eut le malheur et la petitesse d’esprit d’appeler Duclos roturier, avec un ton de mépris accentué. « Eh bien ! répondit le Superbe, je m’en fais gloire ! Je me bats pour mon Roi et pour ma patrie, et vous pour de vieux parchemins ! » Une provocation s’en suivit ; et comme elle fit de l’éclat, le noble et le roturier furent consignés dans leur chambre. À peine y furent-ils enfermés, que le Superbe enfonça sa porte, eut bientôt aussi enfoncé celle du jeune officier, qu’il contraignit à se battre, et qu’il eut le funeste honneur de tuer sur la place. Il fut lui-même alors contraint de fuir en Italie, poursuivi par la vengeance de cette famille puissante qu’il venait de mettre en deuil, mais qui s’étant