nels dont nous venons de parler, il en existe un à Paris, dont le stoïcisme et la misanthropie décèlent un de ces caractères fiers et indomptables, un de ces phénomènes moraux sur lesquels le malheur n’a point de prise. On le reconnaît à sa haute stature, à ses formes athlétiques et à la barbe qui ondoie sur sa large poitrine. Sous les livrées de la misère il porte un cœur généreux, mais sauvage : il dédaigne tout ce qui excite l’ambition des autres hommes et son âme hautaine est inaccessible à toutes les craintes comme elle est au-dessus de tous les préjugés.
Nous avons pensé qu’une relation succincte, mais fidèle de la vie de cet homme extraordinaire piquerait vivement la curiosité du public. Ce projet conçu depuis long-temps et que des obstacles de plus d’un