Aller au contenu

Page:Eliot - Silas Marner.djvu/344

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

sentait pas le besoin des quelques moments de repos qu’on lui avait proposé de prendre aux Carrières, avant de se joindre aux invités.

Eppie avait maintenant un jardin plus grand qu’elle ne l’avait jamais espéré ; et, sous d’autres rapports, des changements avaient été opérés aux frais de M. Cass, leur propriétaire, pour répondre aux besoins de la famille de Silas, devenue plus grande. Car lui et Eppie avaient déclaré qu’ils aimaient mieux rester aux Carrières, que d’aller habiter aucune autre demeure. Le jardin avait été clos de pierres des deux côtés ; mais, sur le devant, il y avait une claire-voie à travers laquelle les fleurs brillaient d’allégresse, pour répondre au bonheur des quatre personnes unies qui s’avançaient en face d’elles.

« Mon père, dit Eppie, quelle jolie demeure nous avons ! Je ne crois pas qu’on puisse être plus heureux que nous. »


fin




―――――
Coulommiers. — Imp. Paul BRODARD. — 41-96