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Page:Eloge de Blaise Pascal n°3 - Il faut non seulement aimer la Vérité - FR-631136102.pdf/14

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des jésuites contre port royal, il annonça dans sa quatrième lettre qu’il pourrait un jour examiner aussi leur morale. Si cette société avait été politique, elle eut mis à profit ce salutaire avertissement en gardant le silence, mais fière de sa puissance, habituée depuis longtemps à gouverner les hommes même les plus puissants, elle dédaigna l’avis de son généreux ennemi et parût l’appeler au combat. Pascal indigné de tant d’audace, résolut aussitôt d’exécuter sa menace et de laisser mourir en paix la docte Sorbonne déjà bien affectée des rudes atteintes qu’il lui avait portées en l’accablant sous les coups du ridicule.

en effet dans une suite de lettres qui forment avec les premières le recueil intitulé les Provinciales, pascal mit au grand jour la morale de cette trop fameuse société instituée par l’espagnol Loyola. Autant le public xxx xxx s’était amusé à connaître ce que l’on entendait par le pouvoir prochain les probabilités et la grâce efficace, autant il fut surpris d’apprendre que les religieux cherchaient à exercer le vol, le parjure, la simonie, l’homicide même et apprissent qu’il est des moyens détournés de transiger avec la voix toujours pure de la conscience.