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qui règne dans cette classification, il a été impossible de deviner le rang que leur destinait leur auteur. il en est de ces pensées comme de celles qu’on extrait des ouvrages les plus connus, elles perdent en partie leur force, leur vérité, leur leur finesse ; xxx ce n’est jamais qu’une colonne superbe sauvée des ruines d’un monument qu’on ne voit plus ; on admire son travail, sa beauté, mais on ne devine que bien rarement son utilité, la place qu’elle occupait et l’heureux effet qu’elle pouvait produire dans l’ensemble de l’édifice.

les pensées sur la religion sont les plus nombreuses. l’auteur commence par y démontrer la magnificence de la création, l’infini de l’Univers, la toute puissance de l’être qui a pu jeter dans l’espace ces milliers de mondes près desquels et la terre et nous ne sommes que des atômes[sic]. après les ouvrages de la nature, il nous prouve combien leur auteur a des droits à notre reconnaissance, combien ce culte du cœur est doux et consolant, il s’applique surtout à nous faire aimer cet admirable livre de l’Evangile, ce code d’une religion d’amour de charité, de tolérance « la conduite de