Page:Elskamp - Dominical, 1892.djvu/68

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et des cheveux tombés me peinent,
et mes mains pour errer n’ont place ;
et frais, le boire-aux -yeux me glace
comme d’un bain à des fontaines.

Anges, des ventres me saluent,
au chapitre vague des moelles,
sous des yeux, comme des étoiles,
derrière une montagne nue

où, des robes, le rein dégorge,
ceint ainsi que de zodiaques,
par les ceintures d’or qui parquent
haut, les cimes dures des gorges ;

anges du ciel qui n’est plus mien,
la reine de Saba me baise
sur les yeux ; anges très-chrétiens,
dans le noir des maisons mauvaises.