Page:Elskamp - Enluminures, 1898.djvu/57

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Or bêtes, gens, et lors tous à l’ouvrage,
c’est la vie aussi qui veut son labeur ;
et voici qu’on naît, et voici qu’on meurt,
dans les chemins, les bois et les villages ;

mais voici qu’on rit après, et qu’on aime,
et qu’aux villes des sages et des fous
tournent les moulins, ainsi que des roues,
sous les cloches, haut, chantant les baptêmes,

car ici l’on plante, car ici l’on sème,
— et le temps nouant les jours bout à bout —
Par la grâce des mains quotidiennes,
c’est alors la vie portant des fruits doux.