Page:Elskamp - Enluminures, 1898.djvu/65

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Mais voici leurs doigts aussi aux aiguilles,
et lors portement en long de leur croix,
écoutez leur cœur, car voici leurs voix
qui chantent leur pauvre et triste évangile ;

et le maître qui rentre de la ville,
et la maîtresse qui verse le vin,
aux mains rouges mais aux peines habiles,
dites alors paix et repos enfin,

car en tout ici, c’est leur tâche faite,
et leurs pauvres corps allés sous les toits,
implorant sommeil, après maison nette,
auprès des enfants couchés dans leurs bras.