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l’accord de septième de seconde espèce.

10°l’accord de septième de troisième espèce.

11°l’accord de septième de quatrième espèce.

12°l’accord de septième de sensible.

13°l’accord de septième diminuée.

14°l’accord de neuvième majeure.

13°l’accord de neuvième mineure.

Les accords parfaits majeur et mineur sont seuls consonnants ; tous les autres sont dissonnants, ou d’un effet moins agréable à l’oreille que les deux premiers.


§ 2.

DE LA FORMATION DES ACCORDS ET DES INTERVALLES QUI LES COMPOSENT.

Le premier son inférieur de chacun des quinze accords précités prend le nom de fondamental, parce qu’il est le plus grave, et supporte tous les autres sons qui concourent à sa formation. De là, l’origine du mot basse fondamentale.

Un accord ne peut porter réellement ce nom que s’il présente au moins une succession supérieure de deux tierces, lorsqu’il est consonnant, et de trois et même quatre tierces s’il est dissonnant.

Ainsi, les intervalles ut-mi, entendus simultanément, ne forment pas un accord complet, mais plutôt une fraction d’accord. Pour obtenir absolument un accord majeur ou mineur, il faut que deux fractions d’accord, ou deux suites de tierces supérieures, soient exécutées simultanément. Ainsi, forment l’accord parfait composé de tonique (ou son fondamental), de tierce (majeure ou mineure), et de quinte (ou dominante).

Nota. L’adjonction de l’octave supérieure au son-tonique n’ajoute rien à la qualité de l’accord parfait lui-même, mais le complète seulement.

Il y a, comme nous l’avons déjà pressenti, des accords de trois, quatre et même cinq sons réunis.

En voici le tableau, dans lequel on remarquera les différentes qualités des intervalles de chaque accord en particulier.