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Page:Elzéar - La Femme de Roland, 1882.djvu/111

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bas, au tournant, je suis sûr que l’eau tremble et miroite en filant à travers les roseaux…

— Oui, dit Ephrem, en bourrant une seconde pipe, elle miroite.

— Ne le sens-tu pas comme moi ? disait Jacques. Le vent souffle du midi, et il apporte jusqu’à nous l’odeur mouillée du fleuve.

Ephrem renifla bruyamment.

— Ça sent un peu la vase, en effet, dit-il. Vois-tu, Jacques, la forêt de Fontainebleau, c’est usé. C’est comme la Suisse. Il n’en faut plus. Pour un aveugle, je ne dis pas.

— Ephrem !… dit Jacques doucement.

— Il y en a encore quelques-uns qui ont fait de ces machines-là, cette année, au Salon. Des attardés.