Page:Elzéar - La Femme de Roland, 1882.djvu/134

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— Oui. Sauver peut-être, si ce n’est pas impossible, l’homme que j’ai indignement trahi.

Suzanne, ardente de désir, avait pris, malgré lui, les mains de Stéphane :

— Tu veux rendre la vue à Jacques ? dit-elle. C’est donc pour cela que tu t’enfermes toute la journée avec tes livres ? C’est lui qui te prenait à moi ? Mais tu es fou ! tu es fou, Stéphane ! Eh ! que m’importe Jacques ? Je t’aime ; c’est mon seul devoir et ma seule vertu.

— Ah ! malheureuse femme !

Après un silence, Stéphane reprit son sang-froid :

— Ma résolution est prise, dit-il : ma tâche accomplie, ou du moins tentée…