Page:Elzéar - La Femme de Roland, 1882.djvu/174

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Lui serrant toujours les poignets d’une étreinte désespérée, elle s’agenouilla, lui barrant la porte :

— Non ! Tu ne partiras pas ainsi ! Je t’aime, Stéphane… Tu es à moi ! Je veux te garder !

La porte fermée par le jeune docteur s’était rouverte. Jacques Roland était debout sur le seuil.

Stéphane poussa un cri étouffé.

— Eh bien ? As-tu peur de lui ? murmurait Suzanne à voix basse. Je t’aime !

Jacques fit vers eux un bond terrible :

— Malheureuse ! cria-t-il d’une voix rauque.

Suzanne s’était relevée, les yeux agrandis par la terreur.

— Il voit ! Il voit !