Page:Elzéar - La Femme de Roland, 1882.djvu/32

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Elle s’avança lentement vers lui, toujours muette.

Il devinait ses formes nues sous la fine étoffe drapée à l’antique.

Il murmura presque inconsciemment :

— Vous êtes belle…

— Vous trouvez ? dit Suzanne. Je croyais, cher monsieur, que vous aviez voyagé pour vous persuader du contraire.

— Vous avez tort de railler.

— Vous êtes guéri, j’espère ? demanda-t-elle avec une pitié gouailleuse.

— Ah ! je l’espère aussi, dit Stéphane, s’efforçant de dompter le trouble physique qui l’envahissait déjà.

Puis, brusquement :