Page:Elzéar - La Femme de Roland, 1882.djvu/83

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

ment, par une déchirure, le disque étincelant reparut.

Jacques se leva, poussant un cri étouffé.

— Qu’avez-vous ? dit le jeune docteur.

— Qu’y a-t-il donc ? Quelle est cette clarté ? demandait Jacques.

— C’est le soleil qui perce les nuages… Vous le voyez ?

— Non…, mais… Il m’a semblé tout à coup que le voile qui couvre mes regards était moins épais.

— Vous en êtes sûr ? Vous percevez une lueur rougeâtre ?

— Oui…, oui…, balbutiait Roland, très ému…, tiens…, le soleil est là…, là…

Tandis qu’il serrait fiévreusement le bras du jeune homme, de son