Page:Elzéar - La Femme de Roland, 1882.djvu/96

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Je vous assure, Daniel, que je n’ai rien.

— Blanche, Blanche, regardez-moi bien en face. Comment ! c’est à moi que vous parlez ainsi ? Vous avez des secrets pour votre confident, pour votre ami ? Mais vous avez beau faire, vos yeux ne savent pas mentir.

— Je vous en prie…, dit la jeune fille.

— Je lis de bien gros chagrins dans ces yeux qui évitent les miens.

Allons… parlez… que craignez-vous ? C’est si dur de se taire, quand on a de la peine. Faut-il vous rappeler que vous m’avez nommé votre frère ? Un pauvre vieux frère, qui ne vous fait pas grand honneur,