la compensation qu’elles peuvent offrir à leurs habitants pour les dédommager de la privation d’une libre communion avec la Nature. Tout scholar est entouré d’hommes plus sages que lui — s’ils ne peuvent écrire aussi bien. Ne peuvent-ils se rencontrer et échanger leurs découvertes pour leur plaisir et leur profit mutuels ? J’ai fait une expérience pathétique le jour où un homme aimable et accompli m’a dit en regardant de sa campagne la capitale de la Nouvelle-Angleterre : « Voilà une ville de deux cent mille habitants, et il ne s’y trouve pas une chaise pour moi. » Si au numéro 2 000 de Tremont Street il avait été sûr d’apprendre quels scholars on peut voir quand leurs études de la matinée sont finies, Boston aurait brillé à ses yeux comme la Nouvelle-Jérusalem.
Ce besoin de compagnons bien adaptés est réciproque. Le penseur, l’homme de lettres, l’homme de science, l’administrateur expérimenté en affaires, l’homme cultivé et de bonnes manières que vous désirez tellement découvrir — chacun de ceux-ci désire qu’on le découvre. Chacun désire mettre sa pensée, ses connaissances, son talent social au grand jour dans votre compagnie et votre affection, échanger ses dons avec les vôtres ; et le premier signe de la possibilité d’une société choisie et intelligente est le bienvenu.
Mais un Club doit se protéger lui-même, et des obstacles s’élèvent dès le principe. Il est des gens qu’on ne peut cultiver, qu’il faut contenir et faire taire si on le peut. Il en est qui ont un instinct de chauve-souris pour voler contre tout flambeau allumé et l’éteindre — gens importuns et contredisants. Il en est qui ne viennent que pour parler, et d’autres