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rien demander ; tâchez d’oublier une nuit dont je voudrais effacer le souvenir avec tout mon sang. MARGUERITE. »
— Vous avez lu ? demanda le comte à Garnier.
— Oui, monsieur.
— Quelles sont vos armes ?
— Je ne vous comprends pas, monsieur.
Le Bavarois leva les yeux sur Frédéric avec un étonnement farouche.
— N’avez-vous point lu l’adresse de cette lettre monsieur ?
— C’est la mienne.
— Et qui l’a écrite ?
— Je l’ignore.
— Allons, monsieur, la feinte est inutile, s’écria le comte en frappant du pied… Me croyez-vous donc aveugle et sourd ?… Je n’ai jamais laissé d’injure impunie, il faut