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UNE PAGE D’AMOUR.

Et ce bal, à côté, qui continuait avec la débandade des petits pieds ! On entendait les grelots de Blanche Berthier accompagnant les notes étouffées du piano. Madame Deberle et Pauline frappaient dans leurs mains pour marquer la mesure. C’était une polka. Hélène put voir Jeanne et Lucien passer en souriant, les mains à la taille.

Alors, d’un mouvement brusque, elle se dégagea, elle se sauva dans une pièce voisine, une office où entrait le grand jour. Cette clarté soudaine l’aveugla. Elle eut peur, elle était hors d’état de rentrer dans le salon, avec cette passion qu’on devait lire sur son visage. Et, traversant le jardin, elle monta se remettre chez elle, poursuivie par les bruits dansants du bal.