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Page:Encyclopédie méthodique - Amusements.djvu/30

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ACO ACO 19


tre de la double octave ut & mi ne sont pas à la tierce, si mi est à la quinte juste de la.

Aussi, dans un instrument à touches, un clavèssin, par exemple, qtielqué.bienaccordé qu’il,.soit, tous les intervalles y aux octaves près, sont faux.. ; oU’altérés.’Cela : fuit riécëssairerherit Se ia manière dont on accorde cet instrurneiit ; car, ayant mis tous lesutà i’octave les unsde’s.autres,. comme il convient, ; on mètfol.à là-quinte d’ut, re’ì. laquinte de fol, 8c-on le rebaissé d’pctave, parce qu’il l’excède ; de-là, ori rhë’t là à f a’quinte du re.ainsi abaissé, & : mi à ia quinte du la, & ori rabaisse « ce mi d’octave :..en continuant ainsi de stnónter deux fois dequinte, ensuite de descendre d’octave, ori trouve la suite des sons,.fi, fa%^ út%, fol%, re%} la%, mi%, : fi%, Or ce. der-^ tiieffijft, qui devro.it être tout au plus à fuiiisson de Yut, oétave du premier, se trouvé plus hâíit ; car lé calcul montre qu’il.est exprimé par fffífri ce qui est ; irioindrequèy, valeur de l’octave aúi : - ; c’eíî-là ce quinécessite ce qu’on nomme le tempe’rament, qui consiste-à baisser toutes » lës quintes légèrement & également, ensortè que ce dernier’í K<, se trouve précisément a l’octave du premier. ut. —C’est : du moins lapratique enseignée par ; Ra-’meau, & : c’est la plus fondée eri raison ; Mais, ".quelle que soit’Ja méthode employée, elle, çòn-liste toujours.à rejeter plus pu moins également cet excès du si Ji’au dessus dé Yut ; sur les ilotes de l’octave ; ce qui ne peut.se. faire sans altérer plus ou moins les quintes, les. tierces, Sfc.

Nous venons de voir le fi%, donné par la pro :. greffion des quintes, plus haut que Yut ; mais si, —on emploie laprogreíïìon suivante des tierces, ut, mi, fol H, si %, ce si H sera. fort différent : du —premier ;. car on trouve qu’il est exprimé par f^, tandis que Toctave —d’ut est |^ Ors est moindre que 4êî’r aiflfi cè fi%eft au dessous, de Tut exr-primé pars, &Tintervalle de ces deux sons est exprimé par le rapport de 128 : à I2j., ce qui, est le quart de, ton enharmonique ;.-.

§. III.

Une note inférieure, par exemple re, affectée du dièse, n’est pas la même chose que la note supérieure mi, affectée du bémol ; & ainsi des autres notes distantes d’un ton entier.

Les dièses sont ordinairement.donnés-par le mode majeur, & même par le mineur, pour que la fousnonique ne soit éloignée de la tonique que d’un demi-ton majeur,. comme dans le ton d’ut, le si l’est.de Yut : donc, du re au mi y ayant un ton mineur, qui est composé d’un^.demi-ton majeur &.d’un mineur,’si l’on.ôte un demi-ton majeur dont le re g doit être, au dessous du ; mi ; le restant fera un demi-ton mineurdont çëi même ; « M seraui dessus, du re.’. —. « _ ;… ;.’.f » \


S’il étoit question de deux notes, dòât la distance fût. d’un ton majeur, le dièse éleveroit la note inférieure d’un intervalle égal à un demi-ton mineur, plus un comma de 80 à Si,. qui est. un demi-ton moyen entré le majeur &. le mineur.

Le dièse n’.éleve donc la note que d’un demi-, ton mineur ou moyen. "…-.:<.’.--

Les bémols font ordinairement introduits dans’ia.mpdulatioripar lë.iîiòde mineur, lorsqu’on est obligé d’abaisser la note.de la tierce, dé manière qu’elle fasteravec la tonique une tierce ; mineure Î ainsi le mi. bémol; doit faire avëç w une’tierce, mineure ::donc, de la tierce majeure ut mi, qui ; ést f, ôtant la tierce mineure qui est. |, le restant ~í est ce dont fe bémol abaisse le mi au dessous du ton naturel ; conséquemment le mi bémol est plus haut que le re dièse… :.,.s. :

Dans la pratique néanmoins on prend l’un pour l’autre, sur-tout dans les instrumens à touches : le bémol y est abaissé, & ledièse insensiblement. —haussé.,. de niariière qu ils.coïncident l’un.avec, l’autre ;.&je’; ne. crois pas que la pratique gagnât grand’chose" à en faire ia distirictibn, , quand ëUe. n’entraîneroit pas-beaucoup d’inconvétìién.S.

Quelle est la cause du plaisir musical ? Des effets de la musique sur les hommes & sur les animaux.

On demande communément pourquoi Ton, goûte du plaisir à entendre deux sons qui foiv ment ensemble la quinte, la tierce. ; & pourquoi, au contraire I’oreille éprouve un sentiment desa-1 gréable en entendant deux sons qui ne’sont qu’à un ton ou un demi-ton l’un de l’autre ? Cette question n’est pas aisée à résoudre. Voici néanmoins.ce qu’on a dit ou ce qu’on peut dire de plus probable. « .-’ » "’

Le plaisir, dira-t-on,.consiste dans la. perception des rapports:c’est ce.qu’on prouve par divers exemples tirés dë.s’arts.Ainsi le plaisir dël’a musique. consiste dans ía perception des rapports des sons. Ces rapports Tpnt-ils assez simples pourqueFamé puisse les saisir & en appêrcev.oir Tordre ? Les sons plairont étant entendus ensemble; ils déplairont au. coritrairë, si leurs rapports sont trop composés, ou n’ont absolument aucun ordre..’-,’

L’énumération,’des consonnancès 8c des : dis-, : sonnarices connues, confirme assez bien ce raisonnement. Dans l’unisson, ; les vibrations dé deux sons coïncidant sans cesse ensemble dans.leur durée, voilà le rapport, le plus simple : aussi l’unisson est-il la première des consonnancès. ; Dans. l’octave", les deux sons qui la forment font leurs vibrations de manière que deux de l’un’s’achèvent en même temps, qu’une rde l’autre:ainsi l’octave succède à l’unisson. Elle estfí naturelle àfhomme, que celui qui ne-rpëuf, par le; déf.aut de sa voix,