Page:Encyclopédie méthodique - Amusements.djvu/878

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
TRA TRO 865


posséder le secret merveilleuxde la transmutation des métaux,

Pour eri imposer à ceux, qui ne sont point instruits, ils prennent-une lame de fer qu’ils trempent dans une liqueur ; à Tinstant ils la retirent 5 ayantl’oeil & la-couleur du cuivre. Cet effet dépend de ce que le cuivre , dissousdans la liqueur préparée se dépose sur le fer, parce quel’acide qui tenoit.le cuivré en dissolution, ayant plus d’affinité avec le fer 3 le dissout & dépouillele cuivre ; ce n’est donc qu’une laméde fer recouverte d’une superficie cuivreuse. Une pièce de cuivre est couverte de même , sousl’apparer ìcèd’argent par ie moyen du mercure. Pour donner au fer une couleur de cuivrés prenez une òncé de petites plaquesde cuivre bien minces s nettoyées au feu, & trois onces d’eau forte ’} mettez-les ensemble dans un verre -,Je cuivre Terà dissous au TioUtde trois ou quatre heures ; quandil fera froid vous en ferez usage-3 en passant avec une plume sur le fer, après Tayoir bien poli & nettoyé. Ce, fer prendra fur le champ la couleur du cuiyre. Lorsque cettë couleur vient a s’effacerpar le frottement, on la renouvelle ? mais si.on tait cette opération deUx fois de fuite/, le fer deviendra noirâtre. ....( VoyeÇà l’anicle CHIMIE)»’ ./. ’

.

>. /’

TRANSPARENTS. Ces transparentsque l’on, ycît dans les fêtes publiques & dans les décorations théâtrales, que l’on éclaireavecdeslumières placéesp,ar derrière , fe-préparent. de cette manière : on tend une toile bien ferme fur un châssis de bois ; on dissoutde la cire dans deThuile essentielle de thérébenthinè ; on en’imprime cettë .toile, en la mettant au dessusd’un réchaudde-feu, .pour que-lá ;cire se distribue sur toute la toile avec égalité ; on peint ensuite ce que l’on désire surces toiles, avecdescouleursàl’huile abreuvées : d’huile essentiellede térébenthine. TRANSPARENTEMOBILES.On a vu, .-ily a plusieursannées ;3dânsParis, le soir aux lumières3 chez quelquesconfiseurs, dans le temps du jour de l’au ( temps où. chacun d’eux-se .pique

de

décorer sá boutique.8c-sonmagasin), des figures .transparentesqui, par leur mouvementcontinuel,, •offroientle coup-d’ceiíIe plus singulier. Ici l’on voyo.ituneefpèce de rose dessinéedansle goûtdes rosettes d’architecture, qùitournoit fanscessefurion centre ; quelques unes paroissoientdoubles , 8r tournant en sens contraire, prësentoient des spiralesqui se croisoient dans leur mouvement ; íà , c’étoit-une moitiéide colonnesurmontéed’un globe ,1e tout roulantísur son axe , & produisant l effet dont nous avons parié dans l’article FEUX P’ARTIFICEPARIMITATION ; plus loiri3 c’étok -

ApiufemensdesSciences,

r

Un.vasetournant, Jur lequel étoient peintss pli sieursfiguresgrotesques, qui sembloientremonter toujours du pied du vase vers ses bords. Tout .’e jeu de ce petit spectacle récréatif, consistedaíS l’interposition mécanique dé l’ombre & de la lumière , & tient, pour le mouvement, à un procédé physiquetrès-industrieux , indiqué dans ies expériences dePolihière. Gn monte le transparent sur un petit châssiscirculaire , maistrèsléger ; ~ce châssispose sur un axe ou un pivot fixe,sur lequel il puissetourner librement ; l’ouvérture supérieure est fermée par un rond de tôle/ découpe en lame un peu inclinée-, comme dans" les Ventilateursde nos appartements, qu’on applique aujourd !hui--aux,-fenêtres,pour’ empêçlier la famée ;. on enferme une lampe.dahsce transparent , mais de-manière, qu’elle soit fixe- ; elle produit un double effet, c’est d ?éclairerle papier enluminé, & en même-temps-defaire tourner ia plaque de tôle, qui , dans sonmouvement circulaire , entraîne avec elle.le châssis& le tráns-. parent qui ì’eweloppe. N.òus pensons que deux raisons peuvent concourir à ce mouvement ; la première , c’est que l’air intérieur de,la pièce mécaniqueétant raréfié par.la chaleur"de la lampe . n’est plus

en équilibre avec l’air extérieur qui > cherchant à pénétrer par les ouvertures que JaiP sent entre elles les lainesde tôles-, lui imprime . le mouvement, & ce mouvement-durë autant, que fa cause ; la seconde , c’est que.lé feu est un fluidequi tend à se dilater , &, pour nous servir des expressionsde M/de Mairan , il est impul» sis y par cela même qu’il est expansif. La preuve s’en tiré d’une expériencetrès-familière, & connue de tous les écoliers, Qu’on suspende,surle tuyau, d’un poêle une lame spiralede carte ou de papier, de manière que ses plans se présentent oblique-. ment à la vapeur qui monte "verticalement, la, spirale, Thélice ou le moulinet tourne& tourne d’autant plus vîte que le poêle est plus échauffé : . on se sert même"’decette espèce de thermomètre pour entretenir dansle poêle un feu égal. TRICTRAC /probabilités fur ce jeu. ( Voyei ARITHMÉTIQUE).

."..

TROMBE ARTIFICIELLE. Parmi ies divers ; mystèresqui nòus offrent des spectaclessi grands3 . si magnifiques, & quelquefois si effrayants& íi terribles , un des plus singuliers est la trombe* Ce météore très-rare fur la terre , mais,assezfréquent fur mer, est un amas de vapeurs reste ;*.-. blant à une grossenuée fort épaisse, enforme decolonne cylindrique ou de cône renversé , qaî fait en-tendrè un bruit semblable à celui, d’une mer fortement agitée,

La trombe 3 jette souvent autour d’elle (beaucoup de pluie ou de grêle , & dans les ravages quelle occasionne quelquefois ,- elle submerge


{Alinéa|R r r r r||0|20}}