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au quatrième & au quatorzième siécle, selon que leur figure est plus ou moins élégante. Les A de la quatrième sous-fériesont voûtés en arcade ; ceux de la cinquièmeapplatispar le haut ; ceux de la sixièmesurmontésd’une traverse.II s’en rencontre beaucoup au moyen âge, ainsiquedesAappartenansauxfous-fériessuivantes. La septième
a la tête
triangulaire ; la huitième estsurmontée de plusieurs bosses, pointes ou cornes. La neuvième se travestit en X , & quoiqu’elle s’élève jusqu’à la plus haute antiquité , elle peut néanmoins descendre au sixièmesiécle. La dixiémèdonne à ses A la figured’^ renversé, ou de lambda qui prend toutes sortes de formes. La plupart de ces A remontent au tems de la république ou du moins de l’empire Romain , quoique d’ailleurscet A fans traverse soit parvenu jusqu’au gothique.» (Nouvelle Diplomatique.
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A. Cette lettteest une abréviation qui se trouve fréquemment dansl’histoire & furies monumens anciens, soitfeule avecun point ou fans point, soit double ou triple , soit accompagnée de quelques autres lettres. Nous allons en donner l’explication pour tous ces cas , excepté le dernier qui se trouvera dans les abréviations.On pratiquera la même chose à chaque lettre de l’alphabet. A seul signifie Aulus , Aula, noms propres ; ou Auguftalis, impérial ; annus, annee ; argentum, argent ; aurum, or ; ager, champ ; arnicas, arnica, ami , amie ; anima, âme ; album, registre ; &s, monnoie, argent ; urarium, trésor public ; ades, maison, temple ; idilis , &dilitas, édile , édilité. Miles A ou Al, pour miles aU , soldat d’une des ailes de l’armée. Isidore prétend que milesA signifieun jeune soldat.
A , ou alpha , désigne chez les écrivains de Rome, un homme qui est le premier^defa classe, de fa tribu , de son genre. Martial appellele premier des^mendians.Alphapenulatorum.Liv. z. 57. Non ipfe CodrusAlphapenulatorum. II désigne aussi par opposition le dernier des ïiches : lib. z. z6
Quod Alpha dixi, Codre, penulatorum. Te nuper , aliqua cumjocarer in charta : Si forte bilemmovit hic tibi versus, Dicas licebit Beta me togatorum. Ajchez les Romains,étoitun signed’absolution. Lorsque le peuple ou les sénateursdévoient prononcer fur une cause , ou fur un crime , on distribuoit à chaque opinant trois tessères ou bulletins , fur l’une desquellesétoit gravé un A, absolvo, j’absous ; fur l’autre un C , condemno, je condamne ; & fur la troisième étoient gravées une N & une L, non liquet , c’est-à -dire , le .fait ou le crime fur lequel je dois donner mon avis, ne me paroit pas clair & : évident. C’est -à cet usage que fait allusion le prince des orateurs Romains , lorsqu’il appelle l’A , la lettre qui sauve, litterasalutaris.
A, servoitencorechez le même peuple à rejeter une loi proposée dans les comices. Ceux qui s’opposoient à la nouvelle loi, se servoientd’une teíîère ou bulletin, marquée d’un A, qui signifioit antiquo, je refuse ; OUantiquasequor , nova non placent , je tiens à l’ancienne loi , & je rejette la nouvelle. Les acceptans donnoient una tessère, fur laquelle on lissoitUR, utirogas, comme vous le demandez.
A, dans le calendrierJulien, est la première des sept lettres dominicales. Les Romains l’employoient
au même usage ; car ils en avoient fait la première des lettres nundinales, à limitation desquelles on créa les lettres dominicales. A A fur les Médailles signifie Augustì, on deux Augustes ; Augustales, appartenant aux Augustes ; aurum & argentum.
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AA.Troismonnoiesde la secondecolonne deM. le Blanc, planche 1j , ont fort embarrassécet habile déchiffreur.Sur le« côtés, oùparoît le nom du roi, il y "a des lettres transposées & entremêlées, dont on a de la peine à former un sens. Sur la neuvième , outre l’X, qui est fans doute la lettre initiale de Xristus , nous lisons , Philippus Rex Deigratia. M. le Blanc n’a point lu l’onzième. Elle porte Dei dextrafa benedicia.Sur la treizième nous lisons Philippus Rex Dei gratia. Notre savant antiquaire avoue qu’il n’a pu deviner la signification des deux A qui sont dans les angles de la croixdes revers. Ces deuxcaractères, joints aux branches de la croix cuí renferment leT & deux L, forment le mot Gallia,
AAA. Ces trois lettres , fur les Médaillesde familles, désignent les monétaires dont le nombre a varié. Ils étoient établis pour monnoyer de l’or, de l’argént & du bronze. Auro, argento , aère, Flando , &rc.
AAA. On désighoit austiparées trois lettres, trois Augustes.
A & :AB,suivisd’unnom substantif,exprimoient souvent les charges , dignités ou offices de la maison des Augustes, ou des particuliers puissans. Nous en allons faire connoítre la plus grande partie. On trouvera les autres placées sous leurs lettres initiales.
A Balneis, étoit l’intendant des bains. On lit à Florence fur un tombeau :
FLAVIO.MARCIANO
TJLPIO.IVLIANO
MAC A. BALNEIS. AVG.
DECVRIONES-SCRIByE.VNCTORES.AVG. VLPIO.CRATERI.AVG. XIB.PROC.CASTR. DECVRIONES.SCRIBE.ET. VNCTORES.D. D.
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Spon.
A Bibliotheea.& a bibliotkecis., étoit même Aij
