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FIC FIG

Tels doivent être, par exemple, les feuillages qu’onemploiedu» le»enroulementdes frifet. Le motiffeulde ces feuillages est emprunté à la nature ; la compofitionde bon détails, la flexionde Jeun cootourt, l’exécution de leun parties font fubordonnéesà tue conventionparticulière (voy. Rinceau), qui eft celle de l’ornement dam (et rapportsavec les fujétions de l’architecture. Or, lafculpturc, lorfque l’architecture l’emploie» ne doit plus cenfidérer chacun des objets de fon imitation fousle féalrapport de l’objet imitéavec foamodèle, commefi cet objetderoit y être compare. Ce* objets font deftinét à concourir a un effet général kffnlérâtparticnlier de chaqueeffet doitcéderà l’intérêt do tout. Dc-liiprocèdent les modificationsmxcfubîflcat les feuilles de l’ornement, tant danslescompoltttons que dans le travail.

On appelle :

Feuilles d’angle, celles qui sont aux coins des cadres & aux retoursda plafond»de larmier.

Feuilles d’eau, celles qui font fimplesk ondéei, qu’on mâle•quelquefois avec les feuilles de refend.

Feuilles de refend, celles dont les bords font coupésk refendus commel’acanthe k le perfil.

Feuilles galbées, celles qui ne font qu’ébaucaées pour être refendues, c eft-t-dire, qui n’ont pu été achevées.

Feuilles tournantes, celles qui tournent autour d’un corps ou d’un membre circulaire.

FEUILLÉE, s. f. Efpece de bercetu es manièrede falon t qu’onbit avec on bâtis de charpeule, que Toncouvrek qu’on orne par compartimentde plufieors branchesd’arbre* «raies de leur*feuilles.

FEUILLURE, s. f. (Terme de maçonnerie.) C’est l’entaille en angle droit qui est entre le tableau & l’embrasure d’une porte ou d’une croisée, pour y loger la menuiserie.

En menuiserie, la feuillure est une entaille de demi-épaisseur, sur le bord d’un dormant & d’un guichet, pour garantir des vents-coulis. On la fait de plusieurs manières, en chanfrein, en languette, &c.

FICHE, s. f. Pièce en menusouvrages de fer quifervent »porter k « faire mouvoirles venteux de»portes,, les guichetsJt voletsde ctoifées. Il y a des fiches simplesj il y en a de doublet on a doublesnomds.On nomme fiches de brisure, celles des volets brisés ; & fiches à gonds & à repos, celles qui entrent dans un gond rivé par-dessus, & qui servent pour les portes cochères.

FICHER, v. act. C’est faire entrer du mortier, foit avec une lame de fer mince, foit avec une latte, dam les joints de lit de*pierres, lorfque celles-ci fontcalées cVftremplir les joints montant d’un coulisde mortier clair aprèsavoirbouché avec de l’étoupc lesintervallespar leftntelsil pourrait s’échapper. On fiche aussi quelqurtbitles pierres avec parties égalesde mortier k de plâtre clair. On nomme ficheur l’ouvrier qu’on emploie ù couler le mortier «ntre les pierres, a les jointoyer &à refaireles joints.

FIER, adj. Ce mot fe prend au fimplek aa figurédansle langage de l’architecture.

Dansle fen»Cuiple, oa donne l’éptlhète de fier à la pierre oo au marbra dont le graw»eft ivft notaire a l’outil, k qui offre une grande difficulté à tailler. On dit, par exemple, que le ttaujirant (voyez Pierre de liais) eft une pierre très-fière, à cause de sa grande dureté.

An fens figuré, le motJîer exprime une ma* nierehardie, une exécutiongrande& vigoureufè.. (Voyez Fierté.)

FIERTÉ, s. f., se dit en architecture comme daaa les autres arts, pour exprimer une qualité fvnanynw de force k d’élévation maïs comme il n’y point de véritable fyoonyme le mot fierté exprimecncdivenient une nuanceaflexdittinâe de ce qu’on entend par force k par grandeur. L’idée qu’on fe forme de la fierté, sous le rapport du caraâere k des moeun eft telle qu’elle n’emporte pu néceflairementle concoursde la force te delà grandeur :on peut être fort fus être fier, & ètre fier sans être fort. Maison conviendra que le propre de la fierté consiste dans une démonstration extérieure des qualités qu’on possède.

Hen efl de même en architecture : un édifice sera grand nais pourra manquer de fierté dans sa position ou son ordonnance, & ne paroîtra pas ce qu’il eft. Au contraire, fi vousrencontrezun-monument placé de façona dominer font ce qui l’entourer aifpofe*dansdes lignes fimplesk bardimef)tprononcées vousdirez qu’il a de la fierté, quoique sa dimenfioun’ait rien d’extraordinaire. La fierté, en architecture, réfultera auffide ce genre de conftru £Honen boflàges très-faulans, comme on- ea voit àFlorence, at qui ont «ne forte d’oftentation» de force k de folîdité}elle réfultera encorede la manière de profiler, dela grandefaillie desentablemen », de la largeur des parties k de la barm’ellèc ^leur exécurion.L’ordredorique grec eft. un modèlede cette fierté.

FIGUERIE, s. f. (Jardinage.) C’est, dans les jardins des paysfi»id» le nom qu’on donneà unepartie de- terrainleparéek entourée de nui», oui l’on tient les figuiers, toit plantés en terre, fois dan*de»ciiues>koùrgnmésagediflexeui moyens.