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Page:Encyclopédie méthodique - Architecture, T2.djvu/505

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GUI GUI

GUÉRIDON, s. m. C’est le nom qu’on donne à unefortede meubleEût en formede candélabre, ayant une tige, un empâtement proportionné, It feterminantdansle haut par unplateau dclHné à fitpporterdes girandole», des flambeaux des laâtes.Ce meuble, cooGdéréen grand, & fufceptibte de recevoirles plusbellesformestt toutes k*riebefle»de l’ornement te (ait ordinairemeat en bois doré, te n’eft guère dWage que dans le*grandesgâteries des palais, oo quelquefois iant les fanchiaircsdes chœurs d’églife.

GUÉRITE, s. f. C’est, fur le rempart d’une placede guerre, une petite loge, un petit réduit oùla fenuneUefe met à couvert contreles*injures in temps. A l’entrée des châteaux8t des palais de*rois, on pratique auflï, pour les fentinelles, des guérites qui sont de petits pavillons fufeeplil’lci de quelque décoration. Ainsi à l’entrée du cbâlcaude Verfailles il y a des guérites qui ferrentde ;>iétlelltuxà des groupesde figures.

On donne quelquefois le nom de guérite, dans le bagageufuel, a certains petits cabinetsouverts detouscôté* qu’on pratiqueau haut da maifuo» pouryprendre l’air &tjouir de la vue.

GUETTE, s. f. (Terme de charpenterie.) Poteauincliné fervmntde déchargepour revêtir &conlreventeran poteau de bois. Lorfqu’îl eft croisé avec deax petites guette», il forme une croix de Saint-André.

GUETTON, s. m. (Terme de charpenterie.) Petite guette qui fe met fousles appuis des croilifes ; exban0èmentqae Tonmet fousles fàblières del’entablement,fous lw linteray desportes 8tc.

GUEULE, s. f. En terme d*architeâure on appelle gueule droite & gueule renversée, les deux jurtie»de la cimaîfe »quiformentan profildont lacontourta en S. La plusavancée qui eft concave, s’appelle gueule droite ; l’autre, qui est convexe, se nomme gueule renversée.

GUICHET, s. m. Terme dérivé (dit-on) du vieux mot huichet ou petit huis.

C’est une petite porte pratiquée dans la ventaille d’une plus grande, & qui sert de pssage uniquement aux gens de pied.

Ce mot n’est guère en usage qu’en parlant des petites portes d’une ville, d’une forteresse, d’un château, d’une prifon.

Guichet de croisée. C’est l’assemblage qui porte le châssis de verre dans une croisée. On donne aussi ce nom aux volets qui se ferment par dedans.

GUIGNAUX, s. m. pl. (Terme de charpenterie.) Pièces de bois qui l’aflemblent entre les devrons cTuncomble pour donner paflàge à sne fouche de cticminée & retenir 1rs cherrons p»liucourts que les autres. Les guignaux font, dans les couvertures, le même effet que les chevêtres dans les planchers.

GUILLOCHIS, s. m. ETpeced*orn«nensd’arcbiteclnre.

Les guillochis font ordinairement îçmvt de deux liltel»ou rfplets de peu de fuiilie, qui murchent paralK’luncnt eufcmblc«*. à une dilLnrc égak à leur largeur, avec trttc fuji’tion, qu’à leurs retours tt a leurs interlcâiorn il» tioir «nt too joursformerl’angle droit conditionm*– ceuaire,& fan» latruelle il» n’ont plus de grâce, 8eprennent lecaraâûre ^olbique.

La marche des guillochis peut être variée. Il y ea a de Gmple» formésd’unfirul réglel. llvcna de doubles, k d’autresà eutrclaa. QuelqatFoijon enrtebit de rofeste de fletiron*le milieu de leurs révolutions. Les Anciens, qui ont fait un grand nfage de cette efpêce d’ornetn’ns l’appliquoient ordinairement fur des membres droits It plats comme fur la face da larmier d’une corniche fous 1rs foffitesdes architraves, fur les chambranles des portes &fur tca plinthes des bafest quand leur»tores 9t leursfeotiesétoient ornées.

Les foffitesdes architraves dn temple dit de Mars vengeur, à Rome, offrent un bel exemple de guillochis. BalthazarFeruzxi les a imitésavec fuccès darusles plafonds da portique d’entrée du palais llda~i.

On donne auul quelquefois aux guillochis le nom de bâtons rompus & celui de méandres, fansdoute à caufe de la refiemblancede la configuration de cet ornement avec les finuoGtés du fleuve Méandre. (Voyez Méandre.)

Guillochis de parterre. (Terme de jardinage.) Compartimens formés de lignes ou d’allées carrées, entrelacéesles unesdans lesautres. Ces fortes de dedin», qui fe font avec des brins de gazon ou de la charmille, ont lieu également dans les parterres & dans les bosquets.

GUIMBERGES, s. f. pi. Philibert de Lorme entend, par ce mot, certainsomemens de mauvais goût qufonToit anx clefs fufpendoes ou aux cob>de4ampedes voûtesgothiques.

GUINDAGES, s. m. C’est, selon Perrault, duos fa traducHonde l’architeâure de Vitrave, l’équipage despoulies&mouillesfc cordages avecleurs bafemens, qu’on attache dans une machine à un fardeau, pour Tenlererfc le defeendre.

GUINDAL. (Voyez Chèvre. )

GUINDER, v. act. C’est enlever un fardeau par le moyen de quelque machine.