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Page:Encyclopédie méthodique - Architecture, T2.djvu/704

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MEM MEN


trouve, je penfe,ancramodèle dansI*antiauiuVà mo :ai qu’on ne veuilleleur aflàmiler les clipes ou boucliers.

Le médaillon rappelle trop clairement ndée à’ma tableau l’ufprndupour q*>*ïlconvienned’ro faire arec Ittauronpde vraifcmblaace l’oroemteat «*téiieurd’uneordonnance d’architéâure.

MÉDIONNER, v. act. Terme qui es langage d’experts fignifiecompenfer comme lorique, dans les toiTésde cré|>isle d’enduits t oncompte .«rois, quatre oacinqtoifes pour une, quand il ne «agit que d’unerc&çoaon de la rép ration d*aa vieux mur.

MELONNIÈRE, s. f. (Jardinage.) C’est un petit jardin ftparék dos démon oudé baie*,où foa cultive desmelon*fur des cooebes 4c feusdes cloche* oa desebafludeverre.

On doit placer la melonnière dans rendrait le pins. expoU au midi, k. dans les auifon* ocdiasaur " on lui e gr >mieà quarante pic& de naires on loi doue (rente à quarante pied»de large fur a peuprit autant de long. Les munqui forment la melonnière ne doivent pu avoirplu* de trois pteâtk demidehaut. n eu aécefCûreque «es murs tbîent furmoiuésd’un petit chaperonou d’une tablette de pierre,de mêmeque le murbit pour donner delabn du coté da nord, k qui,1 potir détendrelescooebesde finfltteace du froid, cLûtctre tenuplu hautque les autres.

MEMBRE, s. m. Comme l’architecture a toujours trouvé dansle corpshumain an typek ua modèle iateUcânelde proportion : de rapports 9l de coeabinaifoiis,elle a dû natureUemeoles emprunter anffibeaucoupde noms It de ternes.

C’est ainsi qu’un édifice est réputé être un corps, par conréquentle»parties de ce corps s’appeU lént aussi membres.

On donne donc le nom de membre non-seulement k toute grandepartie du ijftème arcbttectaral félonlequelrédi&ceeft couQroit comne par exemple, à naefrife à une ooroiclie»nuis anJE aux partiespli»petites dont le* pïutenwdes ùt conpoTeat.

On appelle membre une fimplenoolôre, k l’on appelle membre couronné, une moolnrelorfpt’elle en accotnptgoééd’un petit filet «u-deflbs ou au dessous.

Membre creux. (Voyez Scotie.)

MEMBRETTE, s. f. Nom qoeTigaotedonoeaà «e qa’on appelle alette. (Voyez ce mot.)

MEMBRON, s. m. C’est une baguette ordinairement de trouquris delign* dVSpoiflèur,qui fert dTonrlet àbLarette d’an bourfina k mtx eannfurasd’uncobble.

MEMBRURE, s. f. Pièce de tcw, communément de troîi poucesde grosfurfept âeloap»eur, gui fert à fumer les bâtisde 1aplus forte menuiferie, comme ceux da portescocbèrei, Jt À«o recevoir le* panneaux aflemUés à rainures k buugnMes.

Il y a aussi des membrures de charpenterie qu’on appelle limandes, & qui, étant plus épaisses que les autres, ferventà divecs ufkges dansles machines.

MÉNAGERIE, s. f. On appelle ainsi une grande enceinl* eolonrêede loge»grillées, où l’on renferme des animauxétrangers ou firrocr*. Il y a derrière cesloges un conduit ou aboutiOênt des portes qui peuventdonnerentréedan* tes loges.

Une ménagerie eu un établiflemest de luxe & de cnriofité, entretenu ordinairementpar les souverains, dansle voilinagedes parcs ou desjardins de leur» palais. Telle étoit la ménagerie de Vrr(aille*vattjourd’um widr.Ce qu’on pofledren France cTaninauxà tenirdans une ménagerie, est depuis plufienrsannées réuni au Jardin da Rai, à Paris» autrement dit Jardin royal des Plantes. L’étendue fc les variétésdu terrain ont permis de dootter cette ménagerie une diipolition plus agréable k mieux en rapport avec la mosun des animant le l’élude de riûftoice naturelle* Quelques-oas de en animauxfont moins renfermés, que parqué*dansdesefpaces dont ik ne peuvent toutefois /échapper, k, où ils jouUTcai d’une plos grandeliberté.

MENEAUX, s. m. pl. Ce sont des montans ou des traverses faites, soit en pierre, soit en bois, soit en fer, qui servent à séparer l’ouverture d’une croisée.

On ne fait plus quère aujourd’hui de menaux en pierre, tels qu’on en voyoit dans les anciens palais. Il ne s’en fait à présent qu’en fer aux vitraux des églises modernes. Pour ceux de bois, tels qu’on en pratique encore, ils sont assemblés avec les montans & les traverses des dormans.

On nomme faux menaux ceux qui, n’étant pas assemblés avec le dormant de la croisée, s’ouvrent avec le guichet.

MENIANE, s. f. On appelle ainsi, en Italie, les petites terntfles, les balconsou loges foit ouvertes fôit ferméesavecdesjaloufies, pou»voir au dehors (ansêtre vu.

Ce mot vient du latin mœaeniana. CétoitfàRbme, des efpècè* de balconsou lerrafles iooJenuesfut des eolonaes. Noo*avons déjà dk à l’article Colonne, qu’un certain Hsntios, en vendant sa mailbn, «’étoit réfervé une colonne sur laquelle il fit élever un balcond’où il pourvoit voir la fpsâades. De-là tira fou nom ce genre de terraftes en bon importées pardes colonne*.

Vitruve place de semblables mœaeniana dans le forum dont il décrit l’ensemble.