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Page:Encyclopédie méthodique - Architecture, T3.djvu/393

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du goût. Il à étés plus d’une fois question, à plus d’un article de ce Dictionnaire, du système imitatif de la construction primitive en bois, qui devint le type de l’architecture grecque, et nom avons eu plus d’une occasion de montrer que de tous les modèles fournis par les besoins locaux e-par l’instinct de chaqne contrée, à l’imitation que l’art peut en faire, celui de la construction en bois (ou de la cabane) dut nécessairement procurer à l’architecture, ce juste milieu qui réunit la variété à la simplicité.

On aperçoit dès-lors, que le système de construction émané de l’imitation dont on parle, ayant produit un ensemble de formes, qui doivent leur raison au modèle qu’elles suivent, plus l’architecte restera fidèle aux données de ce type primitif, dans les procédés de sa construction, plus la forme générale de son édifice acquerra de simplicité. Nous avons fait voir ailleurs, que c’est pour avoir abandonné ce principe originaire, que l’architecture libre de toute règle, tomba dans ce chaos de bizarreries, où il ne fut plus possible de trouver un terme aux écarts de la raison, parce qu’il étoit impossible de leur trouver un principe.

La supériorité de l’architecture grecque sur toutes les autres, provient très-certainement de la nature de son principe, à la fois simple et varié. C’est dans ce principe, considéré comme moyen d’exécution, que la construction trouve la solidité, qui repose elle-même sur la simplicité : c’est dans ce principe que la composition trouve l’obligation de respecter cette alliance du besoin avec le plaisir, qui n’est elle-même que l’union de la raison et du goût, dans les formes que l’art donne aux édifices.

Ou doit reconnoître la même influence de ce principe sur ce qu’on appelle la décoration, ou l’art d orner l’architecture. Quel terme assigner aux inventions du goût d’orner, quel frein aux caprices et à la confusion de tous les élémens décoratifs, si l’action du principe constitutif de l’art n’intervient comme régulateur en ce genre ? La simplicité, qualité essentielle dans ce qui fait l’ornement de l’architecture, trouve dans la simplicité du système de construction, ou d’exécution, tout à la fois son principe, sa règle, et l’exemple de ce juste milieu, en deçà ou au-delà duquel, on n’aperçoit que luxe ou pauvreté.

SIMPULE, s. m. (en latin simpulum. ) C’est le nom que les anciens romains donnaient à un vase servant aux sacrifices. Il servoit à faire des libations. Probablement on en usoit aussi, ce que semble indiquer la forme de son anse, pour puiser du liquide dans un autre vase plus grand. Les cabinets d’antiquités conservent de ces sortes de vases eu bronze.

On tes voit aussi fréquemment figurés comme ornemens en bas-relief, soit sur les superficies latérales des autels en marbre, soit dans les


frises, ou autres emplacemens de l’architecture. Ils y sont ordinairement réunis à d’autres instrumens de sacrifices, tels que la patère, l’aspergille, etc.

La religion chrétienne a, dans les pratiques de son culte, admis plus d’un objet, auquel on trouve de la ressemblance avec ceux du paganisme. Ainsi quelques-uns des vases qui servent au saint sacrifice, ont dû inspirer aussi aux artistes d’en répéter I’image dans les ornemens des temples. C’est par une suite fort naturelle de cet esprit d’imitation, qn’on voit sculptés sur plusieurs espaces des membres de l’architecture des églises, certains vases qui rappellent la forme du simpulum antique.

SINGE, s. m. Machine composée d’un treuil tournant sur deux chevalets faits en croix de Saint-André, qui a des leviers, bras ou manivelles à chacune de ses extrémités, pour le faire tourner. Cette machine sert à élever des fardeaux au haut d’un bâtiment, à tirer les terres de la fouille d’un puits, et à monter on descendre les mœllons et le mortier.

On appelle encore singe, un instrument composé de règles mobiles, les unes au-dessus des autres, dont on se sert pour copier des dessins et les réduire. On donne aussi à cet instrument le nom depantographe.

SINGLER, v. act. C’est tracer des lignes par un cordeau tendu, et qu’on a blanchi ou noirci auparavant, avec une poussière qui se détache sur le corps où l’on veut faire un tracé, par le mouvement de vibration qu’on donne à la corde.

Singler est aussi, dans le toisé, prendre avec un cordeau le pourtour d’une voûte, le développement des marches d’un escalier, et de sa coquille, ou avec une bande de parchemin contourner les moulures d’une corniche, et de tout autre ornement qui ne peut pas être mesuré avec le pied ou la toise.

SINGLIOTS, s. m. pl. On appelle AINSI les foyers Ou centres de l’ovale du jardinier, Autour desquels glisse le cordeau ne circula Qui SERT à le traceur.

Siparium. Voyez RIDEAU,

SISTRE, s. m. Instrument de musique originaire d’Egypte, ET QUI Vint Ë Rome with the superstitions de Ce pays. Nous ne en mentionner ici Faisons Que Comme being non symbole de l’art égyptien, et Pouvant encore, Dans certains CAS, Figurer en Façon d’ornement Dans Quelques compositions d’architecture.

SISTYLE. Voyez Systylé.