Dans les églises gothiques surtout, on donne le nom de travée à ces galeries supérieures, qui s’élèvent au-dessus des arcades des nefs. Il paroîtroit que ce nom seroit venu des anciennes constructions en bois, où les intervalles des grosses poutres supportées par les piliers, étoient remplis par des planchers formés de solives.
TRAVÉE DE BALUSTRES. Est un rang de balustres en bois, en fer ou en pierre, placés entre deux piédestaux.
TRAVÉE DE COMBLE. C’est sur deux ou plusieurs, pannes, la distance d’une ferme à une autre, qui est remplie de chevrons des quatre à la latte. Cette distance est de neuf en neuf, ou de douze en douze pieds, et à chaque travée il y a des fermes posées sur un tirant.
TRAVÉE DE GRILLE DE FER. Rang de barreaux de fer, entretenu par les traverses, entre deux pilastres ou montans à jour, ou entre deux piliers de pierre.
TRAVÉE D’IMPRESSION. C’est ainsi qu’on appelle, dans le toisé, la quantité de deux cent seize pieds, ou six toises superficielles d’impression, de couleur à l’huile ou à détrempe, à laquelle on réduit les planchers plafonnés, les lambris, les placards, et autres ouvrages de di différentes grandeurs imprimés, pour en faire le toisé dans lés bâtimens. Les travées des planchers apparens, se comptent doubles, à cause d’une eufonçure de leurs entrevoux.
TRAVÉE DE PONT. (Terme d’architecture hydraulique.) Partie du plancher d’un pont de bois, contenue entre deux files de pieux, et faite de travons soulagés par des liens ou contre-fiches, dont les entrevoux sont recouverts de grosses dosses ou madriers, pour en porter le couchis.
TRAVERSE, s. f. Pièce de bois qui s’assemble avec les battans d’une porte, ou qui croise carrément, sur le meneau montant d’une croisée.
On appelle aussi traverses, des barres de bois, posées obliquement, et clouées sur une porte de menuiserie.
TRAVERSE DE FER. Grosse barre de fer, qui, avec une pareille, retient par le haut et par le bas, les montans de costiers et de battement, et les barreaux du ventail d’une porte de fer. Il y a de ces traverses, qu’on met à hauteur de serrure, pour entretenir les barreaux trop longs, et qui servent à renfermer les ornemens des frises et bordures de serrurerie. Les grilles de fer ont aussi des traverses qui en fortifient les barreaux.
TRAVERSINES, pl s. f. . (Terme d’architec-
ture hydraulique.) Espèces de solives qu’on entaille dans les pilotes, versez Faire un radier d’écluse Voyez RADIER.
On appelle Maîtresses traversines, Celles Qui présage sur Les Seuils.
TRAVERTIN. Sorte de pierre Qu’on Exploité Dans les environs de Tivoli, et Dont were construits Les Édifices principaux de Rome antique et moderne.
TRAVONS, s. m. pl. (Terme d’architecture hydraulique.) Ce are, Dans un pont de bois, les Maîtresses pièces Qui en traversent la largeur, versez portier Autant les travées des poutrelles, au Québec pour servir à de chapeau aux fichiers de pieux. Sur les Appelle also sommiers.
Trèfles, s. m. pl. Ce mot is the Translation du latin Trifolium, Sorte de plante AINSI appelee Parce Qu’elle a trois feuilles.
La sculpture d’ornement une mauvaise cette plante au Nombre de Celles, au Québec sa forme René D’une facile imitation, et susceptible d’effet non Assez piquant, particuliérement Dans les petites moulures. Sur multipliez sur l’AUGMENTE sur l’effet de CET ornement en le découpant un palmettes ous en fleurons.
Trèfles DE MODERNE, Ce are, DANS LES compartimens des vitraux, pignons ET frontons gothiques, de petites roses à jour, Faites de pierre dure, nervure AVEC, et formix portions de Trois nominale de cercle, ous trois petits arcs en tiers-point de pair.
TREILLAGE, s. m. Saumaise sait venir, avec beaucoup de vraisemblance, ce mot du latin trichila, que Columelle emploie pour désigner une treille de vigne.
Un treillage est un ouvrage fait d’échalas dressés et aplanis, qu’on lie carrément entr’eux avec du fil de fer, et dont on forme des mailles de cinq à sept pouces. On les établit ordinairement le long des murs des jardins, pour y attacher les vignes ou les arbres à fruit qu’on dresse en palissades. Les treillages sont peints ou en blanc, ou le plus souvent en vert, et à t’huile, pour la conservation des bois.
TREILLE, s. f. On donne ordinairement ce nom à un berceau soit en forme de voûte, soit en forme de plafond, fait de treillage, comme on l’a dit à l’article précédent, et qui reçoit quelquefois des plantes grimpantes propres à faire de l’ombre, mais le plus souvent des ceps de vignes. On les construit avec des perches de bois blanc. Les treilles servent de cabinets de verdure dans les jardins, et de lieux de retraite contre les ardeurs du soleil.
Sur la mosaïque de Palestrine, on a représenté un très-grand berceau cintré, formé par du treil-