Aller au contenu

Page:Encyclopédie méthodique - Architecture, T3.djvu/606

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
598 VIN VIS


ticiper à quelqu’une des beautés de cet art. Mais le moyen d’obtenir plus ou moins cet effet consisteroit, de la part des grands, des riches et des gouvernemens, à n’élever ni palais, ni monumens publics, ni constructions importantes, que selon les grands principes de l’art, et d’après les exemples des grands maîtres. Naturellement, les moyennes et les petites constructions recevroient de ces beaux ouvrages une influence qui épargneroit ces contrastes et ces disparates qu’on voit régner, dans plus d’une ville, entre le goût général des habitations et celui de quelques édifices que le manque d’une communauté de style et de caractère semble réduire au tort qu’ils ont d’être des exceptions.

Quelques villes d’Italie peuvent venir à l’appui de cette observation. Généralement, dans les villes que chacun désigne sans qu’on les nomme, l’architecture eut un empire très-puissant ; elle le dut à l’ambition de toutes les familles riches et puissantes, et au desir qu’eurent les plus grands personnages, de perpétuer leur souvenir et leur nom par de belles et solides habitations. De là ce nombre infini de beaux palais, de masses imposantes, de constructions grandioses et ornées de toutes les richesses de l’architecture ; de là ces belles devantures, où tous les ordres de l’architecture offrent encore aujourd’hui les modèles qu’imitent les artistes, et sur lesquels ils forment leur goût. Mais on a déjà observé que ces palais qui font la beauté de ces villes sont construits de manière à devenir le principal ornement des rues et des places. Au contraire, selon le critique à qui j’emprunte cette remarque, on a vu d’immenses quartiers de Paris se composer presqu’entièrement de riches hôtels, qui n’ont pu contribuer à la beauté des aspects dont on parle, et cela fut dû à l’usage de construire les hôtels au fond des cours ; en sorte que tout leur effet est nul sur les rues que bordent uniquement les portes qui donnent entrée dans les cours. Le critique dont je parle auroit voulu que l’autorité s’opposât à ce genre de disposition. Ce vœu est sans doute celui d’un grand amateur d’architecture ; mais comme il y a sûrement beaucoup d’autres choses préférables dans une ville à la beauté matérielle de ses bâtimens, et qu’une de ces choses doit être la liberté de se loger comme on veut, pourvu qu’on ne nuise point à la liberté d’autrui, je pense qu’il faut se coatenter en ce genre d énoncer ces sortes de considérations, et de n’invoquer à leur appui d’autre autorité que celle du goût.

VINDAS, s. m. Composée de machine Deux tables de bois, et d’treuil non à plomb Nomme fusée, Qu’on tourne Avec les soutiens-gorge, et un entraîneur Qui SERT les fardeaux d’lieu Nations Unies A Autre ONU.

VINTAINES. Voyez Cable.


VIS, s. f. Ce mot appartient proprement à l’art de la serrurerie ou de la menuiserie, quant à la fabrication de l’objet qu’on appelle de ce nom. L’objet, appartient à un très-grand nombre de métiers, de machines qui en font emploi.

La vis est donc une pièce ronde, soit en métal, soit en bois, cannelée en ligne spirale, et qui entre dans un écrou qui est cannelé de la même manière. On observe que le filet des vis en bois est ordinairement angulaire, tandis que celui des vis en métal est le plus souvent carré.

La fabrication et l’emploi des vis, dans les machines et les instrumens mécaniques, comportent beaucoup de variétés, et aussi leur a-t-on donné beaucoup de noms divers, que nous ne rapporterons point en détail ; nous nous bornerons aux dénominations des deux sortes de vis les plus importantes.

Ainsi on appelle vis sans fin une vis dont les pas engrènent dans une roue, et qui est tellement fixée entre deux points, qu’elle tourne sur son axe, sans pouvoir avancer ni reculer comme les vis ordinaires. On l’emploie dans plusieurs sortes de machines. On appelle vis d’Archimède une vis composée d’un canon appliqué autour d’un cylindre ou noyau incliné à l’horizon. Quand elle agit, l’extrémité inférieure du noyau tourne dans une crapaudine, et l’autre dans un collier. On a imaginé d’employer la vis d’Archimède, mue par le vent, au desséchement des marais, à l’arrosement des prairies, à l’épuisement des fondations.

On a donné dans l’architecture le nom de vis à certains objets, à certaines parties de construction, dont la forme et l’exécution semblent être une imitation d’une vis et en reproduire l’idée. C’est par suite de cette analogie de ressemblance, qu’on dit :

VIS DE COLONNE. C’est ainsi qu’on appelle le contour en ligne spirale du fût d’une colonne torse. (Voyez TORSE. ) Ce contour a lieu, soit que le fût même de la colonne se trouve tordu, soit que le fût restant rectiligne on l’orne avec des cannelures, qui, au lieu d’être tracées perpendiculairement, décriront à l’entour les circonvolutions d’une ligne spirale.

VIS D’ESCALIER. On donne ce nom à la configuration d’un escalier construit en rampe spirale. Il y en a ainsi de simples et de doubles. On en fait dans plus d’un système, soit que les marches, soutenues par leur quene dans les murs de cage, portent chacune leur collet, qui forme un cercle vide, soit que les marchés tournent autour d’un noyau aplomb et qui porte de fond. Voyez, sur les diverses sortes d’escalier à vis, le mot ESCALIER.

VISITE, s. f. Se dit de l’examen que des