Page:Encyclopédie méthodique - Artillerie, Supplément 1, A-D.djvu/25

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

-

-

ARM

ttnsioll de ’la vapeur dans le système de Perkins, t ! t en raisou de ln tension des fluides élastiques de la poudre dans "autre système. La question se réduit donc pour les (/’fct,t. à mettre cn Ilrésenre les pressions que M . Perkins a déjà obtenues, ccllcs qu’il promet d ’obtenir. et les pressions des gaz prov en.ml de la détonation de la poudre. Or. 011 admet génêralemcnt que les prt’ss iolls exercées s ur les balles de rusil, cn ~mp’()J’ anl la poudu J ~qllivalcnl à Jes unt(ûnrs d ’o tmos phèrcs, c t que plus la charse de poudre et 1. ma sse des projectiles augmentent 1 plus les pressions s’élèvent, au point que c’est sur des ",illier,f d’atmosphères pour les boulets , ct mê me sur vingt. trente ct , !uarante mille atmosphères pour les plus gros projectiles, qu’il faut compter.

" On nous dit ’ lJue !of. Perkins est parvenu. à employer la vapeur à des tempe ratnres correspondantes ; ’10 et 65 atmosphères ; voilà des faits qui paraissent Îllcontcstablesj cct habile praticien annonce aussi IJu’il pourra porter sans danGer la vapeur à UDe I)ression de 200 at~os phèrcs . Quoique les dillicu :tl’s doivent IIt !c{’ssairemcnt croître Cil raison dc l’augmentation de press ion. (·t que ~1. Pcrkins n’ait encore atteint qu e leS tenlles Il’S plus bas, admettons même les efTets (,Ol’l'l’Spondan s aux pressions plus élcv êcs qu’il n’a pa s encore obtenues j que sont 200 atmosphères pOlir arriver à produire Ics mè mcs effds 1)I’od igi cllx de la poudre ? Remarquez, je VOliS prie, qu e tlUCls que soient les fluides Cla s tiqu es pl’ovenans de ’ea ll ou de la poudre, ce n’es t que leur tensioll qui nous im !)ortc, et que el’tte tension, par l’effet dè J’explosion d’ une quantité de poudre, croît nature llement su innlla résistance à vaincre j tandis qu’avcc la vapeur, clic ne pouna s’élever qu’en 311 !)melltant avec bcaucoup de difficultés la tempéra tul’c de l’eau dans le genérateur, pour obtenir une press ion correspondante seulement à 200 almosphercs qu’on est même loin de pouvoir atteindre prmiqlJ.tmcnt, ( Si on nc peut fixer IluJo riqu ement des limites 11. fa ténsion de la vapeur au milieu d’un foyer de (’haleur, il en eStt biep autrement dans la pratique, 100’S<Ju’ih’agit de contenir celte vapeur dans un vase clos, car l mcsure que l’a ction du 8uidc élastiquc s’exerce sllr les parois du vase al’ec plus de force, le fcu tend auss i ; les d étruire au dehors al’ec d’autant plus dc facilité. qu e les parois seront plus épaisses, etc., d’où il résulte que dans l’état actucl des ;tts, cl a,vec les m~taux mis à leur disllositioll, on ne peut encor’e utiliser la vapeur qu’à de faibles pressions. R e n do ~s néanmoins justice ; 1, Pcrkins, en reconnaissa nt que le premi e r i~ est parve nll :) sc s~rvir de la vape~r salis la pression de 65 atmosphcrcs’~ snns pOllV~1 r ,cependant la maîtriser, puisqu’il es t enCOre oblige de la laisser s’échapper à lra’el’S le canOn du fusil J.

,.

~ De cet exposé ,pcut-êtrç trop succinct, je (’o nelus l’Jue 1. Perkms Il’a : dû, al’ec la prt’ssiolf de •

ARM

13

65 almo.’fphèrel, lancer que d(’s balles de fusil, des projcctiles de n à .~ de livre 1 ct que ccs mabil ("S n’ont mêm c pas dù avoir Ull e forec aussi grande que ceu,," projetés a,’ cc un fusil ordinaire ; que des boulets n ’on t pas été lan(’és, ainsi qu ’i l a é té dit dans quelques journaux, encorc moins CJu ’ ils aicnt été réduits en poussière, c n frappant lUI but placé à 100 pieds dl ! di stance. (On s’rst asslln~ deJluis,longo tclI1pS pal’ dl’s cpreuves, clu’, 9 pieds d e dis tance du bout du canon d c fusil, les balles de "1de livre péoèlrt’ot de 7 pieds ou 8/. pouces dans un c masse en bois ’ de sapin, Ainsi on peut compler qu’à la distance de 100 pi(’ds, clics travcrscr ; Îcnt cnCOn ! 40 à 50 planches flu méme bois d ’ un pouce d ’épaisseur, au lieu de 11 pl :U1ches. comme on le r,’pporte au sujet d es épl't>u’es de M . Perkins. )

~ Après avoir essaye d’apprécier qucls effet :; 011’ peut attendrc des ar" !C6 à vapeur, j’aurais ; examincI’ quels ohstacles on doit avoir à s urmonter pour parvenir à se ser,' ir de Cel> machines, les ,’e ndrc mobiles, d’un sc rvice habituel, car les plus grandes difficultés n e sont pr ’obabl(’ment pas eocore vaincues, :Mème pour obtenir’ il la Guftrrt : les petits eiTets mcntionn és ci-dessu~, il faudrait que ces ma c hines fu sse nt fa ciles Ittrans porter, à. manœu’rer, que le ur service fût sans dal1~cr, que l’alimentation du génerateur pût bieu s(’ faire, c t que la vapeur fùl r etenu e, etc" ctc. ( On tl’ouverOi. cie plus amples détails sur cc sujet dan s llil livI  : intitulé- : IlItrOiluClion à J’élude de "artillerie, récemmcnt mi s (’II veute, chez Urbain Canel, libl’ail’C', rue Saint-Germaill-des-Prc :s, nO 9,) Qu’il Ille suffise dc dire que ces armes, avec tous les Jlerfec- ’ tionnemells quc l’c tat actuel dt."S arts ro :nd plus difliciles, ct que cependant cllf’.$ l’t'clament. ne pourront se rvir CJIlC de près, ct dans d (’s pO.~itiOlls fix es, !our des bâtimc ns de guerre, ct s ur ferre pour défendre un défilé ! une brèche, ct peul-élrt’ pour 1,., fCllx verticaux dans !t."S pI3 C(’S a ss i !;g ées, Ain si les ,’ oleans nOU" C3 I1X ne nou s menaCf’nt flas •

c ncore ; nous pOll’ons respirer ct COlltlllll(’1' meme

) perfectionner notl’e matériel.

Il D’ après le r~ci t des journaux, de f) l’alUlc s prl !cautions .Haiellt élc priscs puur les dernièl’Cs ’ ; PI’CtlVl’S faite s à Londres : des brig3tlcs d ’at ;c ns (1t.’ p olice postées Sllr tOlites les roules , (l es plac. ud s e n SI’OS ca ra ctercs affichés pOlU’ éloi pl(’.J’ les passo ns, ctc, ; il fut aussi qucsl iou d ’l' :’ I.losioll s se mblabl es au bruit du tonner’rc, Toul rcla a pu dOllllCl’ du relief à ces épreuves, Ce bru it dc tOI1netTe n ’l'lait pl’obablemcnt aulrc chose Il"(’ le mugissemcnt de ln ,’ apcur s’échappant aHC violence, bruit d ont Il’S manufac tures qui c !ploi tc nt dcs ma c hines à <Jollble, triple pression, pe uv ent sc faire un e id ée, cn sc rappdallt cclIIi ’lUt ’ f,tÎt la vapeur lorsqu ’cll e so ulè’e les soup ;tp e~ dl : siÎ rclé quand dlc est p0l’têe ,",c ul e men t il tIll !’ prf"’ ss iou de lJ ; 5 atmosphèrcs cbns ln ch ;ludi ’~ rc. ~ Je ne terminerai pas san s faÏl’c lII1a r(l’l(’r