Page:Encyclopédie méthodique - Artillerie, Supplément 1, A-D.djvu/24

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ARM

mettre tille arlne à f~tI hors de senice , seront : le trop graud ou trop petit diamètre de l’a me ~u canon le defa ul d’épaisseur au tonnerre et les e’cnts et t ;avers du canon. Le diamètre de l’a me se me-. surer ;, au moyen de deux. cylindres 1 I~n de huit lignes deux : points ’. l’autre de sept h.gues lIeuf points pour les fusll.s j .ct .pour I~ plnolct~ et mou.squeloll : , l'un de hUit lignes >.1aUI.re de ~ept ligneS sept poinls. Lorsqll.e le pellt cyhnd re n Cil’ tre !’ :t pas o u CJuel egros c y h~dree ntrera (Ja ~ s It : ~~­ naD l’arme devra ètre cla !<St.’C hors desel·’lce. L L :pais ~(,lIr’ail tonnerre sera vériliée par un calibre , mes urc qu’on pincera à la hallt~ur de la lumi~re sur les ..teu, ; pans de côté. Cc cailbre devra aVOir : Treize lignes d’ouverture pour les fusils ; Douze lignes pour les mousquet ?"’ ; Onze lignes six points pour les Imtolcts. Lorsque les canons pourront entrer daus re ca· libre à la hauteur de la Illmièl’e , ils seront l’éfo rmés.

Art. 18. Après la rc’ uc, l’Inspecteur m’aùl·esst.’r a lin rapport pa rticulie~ sur l’état ~e 1 :lrIneru~nt d.u corrs , s ur la capa~lté du m allre ar.murle r ; .11 constatera en outre SI les armes que dOl’ent aVOir les corps , d-après leur livrel, sont rét !llemelit existantes.

Art. 19.]1 sera misàla di~positioll dechaquecoq )s un certain no mbre d ecaisses à tasseaux pour le tran s-. port de ses armes quand il change de garnison. C(’s caisses ~rout fournies par las DÎ[’(.’( :tt !ur5 d’artille rie, au no mbre de :

Dix pour fu sils à chaque I~gion d’infanterie , régiment d’artillerie et d.u géni~. ; ,

Cinq jd~m à chaque batatllon d mfanlcr tc détaché ;

Cinq pour mousquetons ~ chaque régiment de cavalerie.

La délivrance de ces caisses :t tasse :wy se m constatée par le li vret d’umement du corps, qui en demeurera responsable.

En conS~Cftte"ce de celle disposition, qui se ra uécutêe d’ici au I

t r juin prochain, les corps reme ttro nt à la dispositio n d(’s Directeurs d’artillerie 1t..’S caisses d’armes renrennant celles ’lui leur serollt di rec te m e nt upcdiécs. tVo/a. Pour abréger , o n 3 supprimé les modèles OIl1l1ex.és à ce réglement.

ARMER Ul’fE PLAC.... C’est garnir ses fortifications des bouches à feu, attirOlils, munitions cf autres objt :ts nélJ~ssairesà leur défense. Ond~s.’Irme lIoe place (’II retirant ce matériel el en le rcnf(’r nl’ : Ult dOlns les ma gasi ns de l’artillerie. ARMES D’S O :lNf.UI.. ( r OJ-er. cCl article au Dictionnaire. ) Le fusi l d’infant(’rie coùtaÎt IGO rr. ; . celui dedragon 173 ;le mousqueton 136 fI’. 60 e. ; 1.1 pai re d(’ pistolets 196 fr. :l0 c. ; le sabre ((’ill rail lerie III fI’. 68 c. ; cdui dc caval(’rie dc ligne ,

A’R li !

155 fr. 88 C. ; celui de cavalerie légère J 36 fr. la c.

A•• f.S des I(’mlls dc la chevalerie. Ces armes étaient la lance, l’épêc Irancllan te ordiuaire ou à dcux mains 1 la hache d’armes , la masse d’al’mes , e tc. Les cava liersl·t aielll c ui rOlssés e lles ch eva ux bardés. ( royer. l’CS mO Is.)

’.

L’usage des .lI·mes dêfcnsi"es subsista jusq u’à la découverte de la poudre, ou pllltotjusqu’ :, son application ; 1’31·t de lOI gucrre. J usqll’ :' ce tte t : pofl’U : , la force du corps fut la première qualité du soldat, l’arme la pitiS courte la meilleure, et l’ordonn a nce la plus cumpacte pré(él’ahl e à toutes les au tres, POIIIU clu ’elle conSC r’At assez de mobilité, ~’[ais lo rsflllc la halistillue fu t perrectionnée1 ct CIue I(’s armes de jet atteignirent sûrCIll(’nt ctde lo in, lorscill e 101lh’S les arm(’s d cfell s i·t.’s rurent dcvcllues à (leu )l" ès inutiles , il fOl llut dimi nuer la pl’ofo ndeur des phala nges , ct changer les inler vall e !’ ! qui séparaient les deux lignes ennemies. Alors le cou rage. la mobilité , l’illtell igence devinre nt les se ul s a rbitl’.'S dl,.’$ succès. AII.MES il ’apeur. On croit devoir ajouter à cc que l’on a dilsur les hJtleries à ’OIpeur ( Poyer. l’ct article dans le Dictionnaire ), des obser’ations de

!. le capitOline d’"rtillerie J.1’tI. , sur les armes à 

va peU !’ dc Perkins, CI c’est cet omcier lui-même ’lui pa l’Ie,

ft Dans leS(’nicedes bouches à feu en usage, la poudr(’ par son iqO"mm ation produitdes Haz qui , rurtl~s ft une tcmpél'OIlure />Ius o u moins élevée , suivant la qllantitêde pOut "e employée1 et la résistll llCC à vaincre, impriment un mouvement et ~lIte.puissam·e Il !’oportio nn cls ~ la masse d(’s pro-Jeetlles. M. Pcrkll1Sne chaoge ncn aux pl’CJjel’tilesj cc sont les gaz provenant de la détonation ùe la poudre, (IU’il veut remplacer pa,’ la vapeur. _ Dans un génél’atcur consistant en tin tube de rer de :l il 3 I)OUCCS d’épaisseur 1 ct d’un petit diamètr. c, l’cau est transformée (’n val)Cur ; il cct appareIl est :ulaptê un canon de fusil, susceptible d’ètr(’ di..igé en tous sens ; au-dt’ssus est une espèce de Il’émi e contenanl des balll. :s qui, par la ma, nœuvre d’un robinet , -iennenl sc Illncer successivement d,ms "ame du canon, ct SOlll projett :cs aussitdt par la ’apeur dont le courant est contiml dans le canon du fusil. Voilà cn peu de mots en quoi consiste ;1 pe u III’ès l’cnsemble de l’a,’ parei l de M. Perkins.

• 1I11oit y avoir sans doute ccollomie il projeter ainsi des balles, ct l’on peut concevoir que 1’011 puisse en lancer une grOlodequantité dans lill lemps d o nn é. 1’tl ais cc so ut IClirs dJets (Iu’il fa ut compA- " Cf à ceux de l’artillerie actuelle ; or, ces effets dépendent dans les deux co’ls , de la force que l’on peUL imprimcr allX : projectiles , balles , boulets, o bu s , bombes pe !anl depuis f. jusqu’il 150livrcs ; moi s la fo rce iOl !U’im t-c do.it êtl’(' Cil raison de la •

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