Page:Encyclopédie méthodique - Artillerie.djvu/113

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& à (aîre remplacer les pièces qai penreiit fe cafler d’elles-mêmes ou par accident, tels que les reflbrtsde platine & de garniture. On a employé jufquici divers moyens pour Tentrelien des armes dans les arfenaux. £n 1762 on mit Tentretien des armes k l’entreprife ^ & oa la dpnna aux gardes d’artillerie. En 177& on introduifît des armuriers payes aux pièces, qui ^ ayant intérêt à fiiire beaucoup de réparations 9 rendirent leur emploi abufif. On revint en 1780 à la méthode de reotretien par les gardes d*artjlierie ; mais elle dura peu , & fut remplacée à Fépoque de la révolution par une entreprife qui étoit chargée des réparations^fic furveillée par des contrôleurs ambnlans. Ces employés , peu Hitérefiés à affurer le fervice , étoient eux-mêmes des entrepreneurs direâs ouindireôs. L’idée vint en Tan 9 de faire exécuter les réparations par des arnmriers militaires organiCés en compagnies^ mais ce moyen parut très-dilpendieux , & en attendant y on remit l’eatretien des armes aux gardes , (jui l’ont confervé jurquen 1&16 : enfin on leur a retiré eette entreprile dont on a de nouveau reconnu les abus , & 1 on a nommé des contrôleura d’armes , près les arfenaux , pour fur veiller & diriger les. petites, réparations ; car on envoie n^aintenant dans les manufaâures royales les armes qui exigent de grandes réparations , où elles fe font mieux & plus écoBomiqtiement que dans des ateliers particuliers. ( /^qye^’axticle Nxttoxxmikt des aslwu PORTATIVES. ),

ENTRETOISEL Ceft , en général , une pièce en bqis, qui en aflemble deux autres* Le& flaiques d’af&t font réunis par pWCieurs enlaretoifes., embrevées dans chaque ilafque.. ( t^qyez l’article ArruTs. )

ENTURESw Pièces en bois de no^er mort adapte aux fô(^ des armes à feu^ portatives , lorfque cette partie éil cafi^- ou ufée dans le fervice. On met aux fufils de guerre une grande ou une petite enture, fj^lon que le bois en a. besoin.. La grande enture doit defcendre ào met. 0677 ( ;& pouces &lig. ) au moins au-deflbus de l’emplacement du bord inférieur de la capucine y. & le fût du bois doit être coupé un pea au-defibus du bord fapérieur de l’anneau de cette pièce y de façon que la jonâion foit recouverte en cet enxiroit par la capucine^ Les deux pai’iies jointes doivent être amincies des bouts, s’appliquer parfaitement dans toute leur étendue ( ce dont on s’affure avant le collage, auf moyen de blanc dWpagne ou d’autre fubflance , qu’on a foin d’enlever en fui te), être bien.collées«) bien unies dans lelogement du canon, fie le bois doit être afibrti pour la nuAnce. Quand les deux parties font collées l’une fus l’autre , on fuit chaufTer un peu & féparéinent le bois & le canon à la hauteur dé la jon6lion> le ca*non étant en place, on ferre fbrlement le tout avec de la ficelle , on laifTe fécher pendant enidcon. E P E

vingt-quatre heures, après quoi on finit le hoim qui n’étoit que préparé à Textérienr, &. la grande enture efl folidement fixée.^

La petite enture doit defcendre à o met. o54t ( 2 pouces ) an moins au-deflbus de l’emplacemeut du bord, inférieur de la grenadière, &. le fût du bois doit être coupé un peu au-deflbus.de l’anneau fupérieur de cette pièce.

On fuit, puiir^pHquer la petite enture^ les mô-^ mes procédés que pour lar grandie. ÉPARS. Ce foBït des pièces de bois , fervanr à en aflembler deux autres , au moyen de tenons qui palFent dans des mortaifes : ainfi les hanclies de la chèvre font aifemblées par U’ois^ épars..

ÉPAULE DX MOUTON. Efpèce de hache dont Ir fer eflfort large, le devant arrondi, SL le manche court i elle fert à équarrir les bois^ ÉPAULEMENT DB batter». Elévation de terre fervant à mettre les pièees 81 les canonniers à L’abri dn (eu de l’ennemi.. On l’appelle auifi c&ffhe^^ ÉPAULTÈRE. Partie de^Pancienne armure deftinée à garantir les épaules..

ÉPÉE^ Arme oSenfîve, compoféé d’une lame* en a< ;^er , longue & pointue , plate on triangulaire ;; d’un fourreau ordinairement en cuir ; d*uoe poignée, d’une garde Bl d’un pommeau fur lequel 1» foie efl rivée. Elle eft en ufage chez prefque tous^ les peuples de la terre ^ on la porte fufpendue aa côté gauche par le moyen d’un ceinturon ou d’un baudrier. Le mot épée efl quelquefois employé* d’une manière générique pour déugnerles faores,. coutelas^ efpadoas, êcc. Balfac obferve qu’onr trouve encore des- privilèges accordés par Charlemagne, iceU es du pommeau de Cbn épéè, lequel Ittifervoit de fceau Bi de cachet, $l il promet deles garantir avec eette même épéc

Efée fourrée à deux mains.. Epée ancienne, très* forte, très-^longtte-& tjsès-pefantei C’éloit une lamefort pointue,, à denx traxichans , montée fur une focte poignée qU’ hois-y on s’en fei^voit à deux, mains.. Il y : a an Mufée de l’ariiltene des épées à-, deux mains de difi^senles &çons..

Ep£» fourrée ou en bâton. Epée qui avoit pem on point de garde à la^ poignée

EsÉE des officiers-généraux & d*état^mi^or. Les* lames de ces épées font en acier à trois marques^, leur fuie efl en fer^ les montures font de différentesmatières y fa voir : la garde y le pommeau & la virole de la poignée, e& cuivre cifelé & doi^^ le bouton & le reflbrt delà coquille, les pivots de la branche & du quillon , & les. clavettea.de cet^ givots , en aciej ;»-