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Dictionnaire de la Marine de l'Encyclopédie méthodique.)

SALVE. Coups de canon tires enfemble , foit à l’armée, foit dans an fêle.

SAMBUQUE. Cétoit, cbez les Anciens, une Rebelle longue & large, terminée par une plateforme pouvant contenir vingt hommes. Les côlés de cette échelle & la plateforme étoient baftin’ gués : elle éloit portée sur un chariot où on pouvoit la drester ou Tappuyer sur un chapeau porté))ar deux monta ns»

La sambuque fervoit à efcalader les murailles. Celle defliuée à l’attaque des villes maritimes était portée sur une galère d’une conllruâion particulière.

SANGUINE (hématite. J Pierre dure fervant aux arquebuHers à brunir les canons de fusils de chaiFe. (Voyez l’arlicle Mise en couleur i>es calons DES AEMES PORTATIVES,)

SARBACANE. Tube en métal ou en bois, dans lequel on met toit des flèches^ le foufBe de la bouche le» pouflbit avec aifez de force pour blefler à une certaine diflance : on s’en sert encore contre les oifeaux, en, mettant des balles de terre aalieu de flèches.

SARTSSE. Lance ‘à ^% Macédoniens. La lance^ gaie efi im diminutif de la farilTe.

SARRE. On a appelé ainsi, dans l’origine de Tartillerie, un canon long & nM)ins gros que la bombarde.

SARROTS. On en fait quelquefois usage dans les «arf^juaux pour les travailleurs.

SASSOIRE. C’est une pièce de bois qui, dans les avant-trains, contient l’écartement des armons. La grande sassoire est celle qui porte la cheville ouvrière ou en est traversée. Les autres sont de petites sassoires.

SAUCISSON. CVft nn long falfceau de boin, cylindrique, composé de branches droites autant quepofsible, sans feuilles, & de omet. 0271 (i pou.) environ de diamètre à leur gros bout : ‘\\% servent au revêle-iicnt des batteries. Leur longueur est de 5 met. 84^1 à 6 met. 4968 (18 à 20 pieds), sur o met. 2707 à o mèl. 3248 (10 à 12 pou.) de diaUiètre. Pour les construire, on établit sur un même alignement un certain nombre de chevalets dont la diflance est déterminée par la longueur des branchages qu’on a raflemblés \ lorsque le bois est long, ils peuvent êhe eloacés de l met. 4618 (4 pieds 6 pou.) les uns des autres j alors quatre de ces cliC valets forment un atelier» On tailJàŽs le bout


des branches en fifBet & on couche altemativemehàŠ un brin de bois à chaque bout du rang des chevalets, les (ifflets tournés du côté de Taxe des fau’ ciflôns & placés de manière à former une tranche verticale. On place les harts lorsqu’onjuge que le faifceauest fuflifamment gros : pour cela, on l’eu’ toure avec un cordage que Ton croife & qui porte à chaque bout une boucle dans laquelle on fait entrer un levier ; on pèfe sur ces leviers en appujant la pince contre le deflbus du faifceau qui prend la forme cj^lindrique ; on vérifie avec une corde s^il a le diamètre convenable, & on attache la hart : on en place d’abord une à o met. 1624 (6 pou.) de chacune des extrémités du fauciflbnj les autres font espacées de o met. 2166 à o met. 2707 (ft à ia pou.) Sl ont toutes leur nceud du même côté.

Saucissons volans. Cest une forte de pétard alongé & étranglé à la moitié de sa longueur ^ont une partie est remplie d’une compoQtion pour le faire pirouetter en Tair, & Tautre de poudre grenée pour le faire finir par un bruit éclatant, (yoy^ l’article de ï Artificier de F Encyclopédie niélho^ dique,)

SAUMON. Le plomb coulé se vend en mafles prifmatiques qu’on appelleyZMmoTtj. (y oyez l’article Plomb pour les balles i>b fusil.)

La fonte de fer en prifme pefant pluûeurs quin-^ taux métriques, s’appelle aussi quelquefois^y2i2// ;to ;z^ mais plus ordinairement gueufe.

SAUTERELLE ou FAUSSE EQUERRE. Cest

une équerre en fer ou en bois, à charnière, fervant à mesurer les angles & à les rapporter dans les différentes construâions.

SCIE. Outil connu, dont les équi peurs-monteurs se servent pour mettre \^i bois de fusils de la longueur prefcrite»

Scie à couper la maflelotte des grains de lumière quand iU (ont en place. Lame d’acier trempé, o\\ morceau de reflbrt de pendule taillé en fcie, fixe aux deux bouts d’une monture de fer en arc, ayant d’un côté un manche en bois, & de l’autre une vis ponr tendre la lame»

Scie à couper la maflelotte des pièces, lorsqu’elles ne peuvent l’être sur le tour, & les carrés des boutons de culafle. Lame d’étoffe, c’est-à -dire,. d^acier & de fer pétris ensemble, forgée & trempée comme les faux, ayant a met. 974S à i met. 2994 (5 à 4 pieds) de longueur, sur a met. 0947 (S-pour^ 6 lig.) de large, o met. Oo34 (18 points) d’épaiffeur, à la partie taillée en dents, ïc o met. 00-1 1 (& points) à la partie oppofée j eîlesfont montées sur un arc en fer de o met. o338(l5’^-) ^^ diamètre j il faut quatre hommes pour faiie agir une de ces scies.