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diocre propenfion far le dedans à cdul qo ! parcourt Tencios d*an manëge, toutes les fois qu’il s*agit de prendre un roin » fi le point d*appui n*eft ps exaâeœent pris fur la jambe de derrière du dehors, legalopeur efi privé de la feule jambe qui puifle valablement lui fervir d*étaie. Veut— on en acquérir une preuve irréfiftible ? Ilfaut fe repréfenter un cheval au galop, qui, dirigé de gauche i droite, par la ïambe 2, & faute fur la îambe3, & le prendre lorfque h fortie d’an coin ouvert à gauche » le force de tour* ner i droite. L’élève fe rappelle 9 fans doute, que 9’ dans le faut du bipède de derrière, la plus légère des deux jambes de ce bipède fuit toujours de très-près l’élan de celui de devant. En conféquence, dans la fuppofition préfente, les 1 2 de Tavant-main, après avoir reflué fur le centre » & s’être confondus fur la jambe 3 avec ceux de l’arrière-main, reviennent précipitamment, pendant l^enlever, du dehors fur le dedans, précifément au moment oii, par la combinaifon même du galop, aucune des trois autres jambes ne peut refter à terre pour foulager la jambe de derrière du dedans, autrement la jambe j » puifqu’auili-tôt l’enlever fucceflîf des ïambes 1 oc 1 » c’eft la jambe 4 qui part à fon tour, fuivant Tordre tranfverfal ci-defliis établi : enforte donc que, dans cette occurence, le galop le plus îuAe 9 vu la répartition des mafles, &Je jeu tranf verfal des quatre jambes > d/ ; venu faux relativement au local fur lequel il a lieu, expofe dès-lors aux mêmes dangers que celui démontré faux par eifence* Voilà pourquoi, lorfqu’on fuit la pifle de {rauche à droite, c’eft la jambe 4 ({ui doit donner e point d’appui, pendant que la jambe i entamme l’aâion : ( combinaifon caraâériftique du galop à droite) comme, en rçvenant de droite à gauche, il niut que le cheval fe drefle fur la jambe •, & que la jambe 1 commence à quitter terre, {combinaifon conftitutive du galop à gauche), quoiqu’au maoèee celui qui viole cette règle foit menacé d’une chûtè quijpeut avoir des fuites aufli funeftes que celles con(equentês du galop faux, cependant 9 eu égard à la juftefle de l’allure, dont la faufièté dérive feulement de la direâiôn qu’on fait fuivre au cheval,. on a coutume d’avertir de cette méprife par la périphra(e, votre cheval iCy e(i pat. C’eft comme fi on difoît aux élèves, les répartitions font exaâement calculées, mais leur total ne quadre pas avec le plan que vous tracez, parce qu’à la. fortie de chaque coin, vos chevaux ^ en équilibre fur la feule fambe de derrière du dedans 9 courent rifque de fe coucher de ce côté, comme feroit une planche fubitement abandonnée. Qu’il s’en faut que l’équitation garde autant de ménagement avec le galop vicieux par fa combinaifon intrinsèque f L’epithète, /tfiu :, qui Taccomfagne crûment, n’annonce que trop combien il eft érilleux de s’v livrer, quelle que (bit la pifte qu’on ait intention de fuivre.

’Après avoir analyfé le galop ; après avoir difl%qué le cheval galopant ; après avoir indiqué le G A L

point qu ! iipare le g^alop vrai d’avec le galop faox} enfin, après avoir juftifié l’importante préférence que l’équitation accorde à lajambe de derrière du dehors, il devient tout aufti facile d’expliquer, qu’aîfé d’entendre la méthode paniculière à cette allure, fur— tout quand le zèle donne ce coup-d’eeil avide qui dévore jufqu’aux moindres attitudes diz cheval dont les mouvements font le réfultat d’une volonté librement déterminée. Par exemple » quel eft rélève imbu des feâions précédentes, pour qui Tafpeâ du cheval ardent, impatienté de refter dans Tinaâion, ne foit un précis animé du paragraphe où on décrit comment un cheval peut galoper, & par conféquent un acheminement à Part de l’embarquer au galop ? On ne fauroit efieâivement rencontrer deux combinaifons plus femblables, quoique dirigées par une intention différente. Comme notre élevé a déjà parcouru la pofition du cheval prêt à s’élancer au galop, nous allons nous coa «  tenter de rapporter ici la façon dont fe campe ce «  lui mii, pour exprimer fon dépit, grate, avec un de les pieds de devant, la place fur laquelle on le contraint de refter. La première opération du cheval eft de ramener la colonne des vertèbres de derrière au centre, ainfi qu’on en peut juger, & par le pofte avancé qu’occupent les jambes 3 & 4 abfolumcnt coulées fous fon ventre, & par l’arc que forment les jarrets ployés, & pa^— la tournure cambrée que prennent les nanches. Dans cet état, le cheval exaâement raftemblé, puifque la puiffance qui le retient néceftîte le reflux de la colonne ^ de devant fur le centre, regarde la jambe de devant qu’il a deftein de mettre en mouvement. Ce port de tête, ainfi qu’on le fait, produit conftamment l’effet d’alléger la jambe regardée. Aufiî, i peine le cheval eft-il ployé, que le bomber de l’épaule contraire au pli annonce sffezl’effbrt’^qu^lle fait pour fupporter les la de lavant-main, qui fui «  vent la pence du bipède de devant. Mais, pendant qu’on s’occupe de la nouvelle combinaifon de ce bipède, il faut bien prendre garde de laiffer échapper le changement qui arrive dans la répartition des 12 de celui de derrière, afin de s’affurer que le cheval, en bombant une de fes épaules ^ porte réellement la croupe de l’autre côté. Car, fi la vérification répond à l’attente, on a droit d’en inférer qu’au même inftant où l’épaule bombe, parce qu’elle fe charge des x s de la colonne de devant » ceux de la colonne de derrière pafient réellement fur la hanche opporée, puifqu’en rangeant fa croupe, le cheval fait également bomber la hanche fur laquelle il penche ion bipède de derrière. L’élève doit trouver ce dilemme d’autant plus conféquent » qu’il voit diftindement, au moyen de la pente contraftée de l’avant 8c de l’arrière— main, le centre du. cheval diagoaalement traverfé par la ligne de force qui ferpente entre deux éminences obliques d’une épaule & dune hanche tranfverfale. Ceft alors que le cheval, éan* la ftriâe préparation de celui qui veut prendre le galop » détache la jambe qu’il ri ; «