Page:Encyclopédie méthodique - Arts Académiques.djvu/189

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178. M A N ^ ^ gàuchtf émane du cambrer de lamaîn quîtcnd U rêne gauche. On fait encore que les épaules cèdent à l’approche de la main arrondie ou c^fftbrée, parce que la preffion Aiccéde alors à la teniton. Od fait aufTi que le corps creufe, lor(que la main écane une rêne déjà tendue par l’arrondiflement ou le cambrer. Finalement on fait que la même rêne, d’abord tendue, quelle qu’en foit la caufe, puis écartée, qui devient enfuite foutenue, détruit, à la volomté du cavalier, les points d*appui des hanches , ilu cheval. D’où il réfulte que, û l’arrondifieineih communique à la main le pouvoir qu’elle ea^^ce Aux toutes les parties droites du cheval » c’eâ la cambrure qui lui donne prife fur les parties gauches. Appliquons ces principes à la kçon de Tépaule en dedans, & que la ieule main gauche dirige tes huit effets des rênes, dont nous connoiffons Va valeur, avec tant de juileiTe » que le cheval imagine encore être fournis aux impulfions plus énergiques des deux mains féparées.. Avant que de paffer dans la carrière, on a foin de vérifier fi la main gauche eft placée de manière Sue les rênes foient également tendues deffous les eux dj-niers doigts qui lés commandent. Audi.tôt cet examen, on entre le cheval affez raflemblé {>our le voir fucceffivement venir dans la main » & e fentir fe mettre fur les hanches. On remplit enfuite Ja dernière condition du travail, en ployant le cheval avec larrond^ement de la main, il y auroit un peu de préfomptiom à négliger l’avantage qu’on retire de 1 évolution du coin. Mais., lorfque les hanches ont remplacé les épaules dans l’un des angles, ouverts d gauche » c’eâ alors qu’il faut porter la main arrondie fur le dedans « afin d’obtenir les 2 temps du premier écart circulaire de la rêne droite, & de la preflîon de la rêne gauche, oui procurent la fortie des épaules, que le cheval chaue pvefque enfemble dehors de la pifte. Le bipède de devant une fois placé fur le dedans 9 on reporte fur le dehors la main toujours arrondie, & modérément foutenue vers le corps. Cette double précaution, en donnant le fécond mouvement circulaire, affurc la preffion de M rêne droite ramenée fur l’é}>aule du dedans, & produit en même temps l’écan econdaire de la rêne gauche, d^oii provient le che-Taler de la jambe x, & le port tranfverfal de la jambe 4. Après avoir fait exécuter au cheval 4a moitié du premier pas de l’épaule en dedans, rien de plus aire que de le lui faire achever, puifque les temps de main efientiels à la confommation de ce premier pas font abfolument les mcmes que ceu ! ( qui le préparent à l’entamer. Ainfi la main arrondie reportée fur le dedans fnfEt, & pour demander le jeu fiicceflîf des jambes tranfverfales a & ? > 9^ pour difpofer le cheval à réitérer l’enlever oblique de celles i & 4.

Prendrt un coin qui fi prifinu à gauche. Les épaules du cheval font-elles en face du premier coin qu’on rencontre à gauche > le cavalier M A N

fixe fa main arrondie,’dans l’inftant où, déjà portéefur le dedans, elle commande l’enlever des jaxnbes 1 6t 3. Dés-lors Timpuliion de la rêne gauche entretenue fur répaule du dehors, & l’écart de la rêne droite laiffée direâe à la hanche du dedans » confervent la répartition des 24 de la maâê, fupportés par les jamoes 1 & 4. Enforte qu*avec laTeule attention de toujours poufler la main arrondie Air le dedans, à melure que le cheval pouffe fa croupe fur le dehors, non-feulement on fait entrer l’arriére main dans les angles ouverts à gauche ^ mats encore on l’en fait fortir.

Premier Changement de main de gauche à droitem ^ Il n*eft pas plus difficile de changer de main à cette troifième façon de travailler Tépaule en dedans qu’aux deux précédentes. LorCqu’on defire entamer le premier changement de gauche à droite » on doit également attendre que le cheval apporte à terre les jambes 2 & 3, qui confomïnent cha’^ue pas^ de cet air. Alors, vu la fituation avantageufe des deux épaules tournées vers la diagbnale, fi le demi arrêt hiit à point nommé la pofition que vient de prendre le cheval, on l’oblige de traverfer la carrière droit d’épaules, de corps & de hanches «  mais on a grand foin de l’entretenir ployé fur le dedans, en laiffant fubfifter l’arrondifiement de la main, jufqu’à ce que les épaules foient entrées dans la piAe qu’on va chercher. Quant à la clôture des changements de main, l’élève fait qufliys évolutions ouvertes fur le droit, doivent f^irmer de même. En confèquence, il defcend la main arron «  die pour la remonter cambrée. Comme on a vu, qu’avant de reprendre la combinaifon de l’épaule en dedans, il eifl prudent de faire paffer le chevaU ployé à gauche, dans un angle à droite, on fe conforme aux règles écrites dans la leçon du pas d’école pour la prife des coins à droite. Auffi-tôt la fonie du coin, il faut que la main cambrée travaille à placer les épaules du cheval fur le « nouveau dedans, afin de lui faire enfuite renouveller de gauche à droite, les pas carafiériflîques de l’épaule en dedans, par un calcul des réndi, égal à celui qui les lui faîfoit exécuter de droite i gau* che, & avec autant de précifion qu’il les figuroit deffous la main arrondie. ^

Prendre un coin qui fi prifinte h droite, & fécond ^ thangement de main de droite à gauche. Le paffage exclufif de rarrière-main dans les an{ ; les aâueliement onrerts à droite, ainfi que Tévo* ution du fécond changement de main de droite à gauche, s’opèrent avec la main cambrée », d*aprés les mêmes procédés qui font précédemment réitffir

! a main arrondie. 

VArriî.

Il fiiudrott un entier oubli des deux condîtiona Rréltmînaires à l’arrêt qui doit clorre la leçon <|e épaule en dedans | pour en interrompre brmquer